
Le ministère des Affaires étrangères de la Belgique a officiellement déconseillé, ce jeudi 7 août 2025, tous les voyages non essentiels vers la RDC, en raison de la dégradation continue de la situation sécuritaire, en particulier dans l'Est du pays.
Dans son communiqué, la Belgique parle d’une situation « volatile et dangereuse », notamment dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l'Ituri et du Tanganyika, toutes touchées par des conflits armés.
« En raison du conflit armé dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, et de la situation sécuritaire volatile dans l’Ituri, le Tanganyika, le Maniema et la Tshopo, tous les voyages dans ces provinces restent formellement déconseillés », a précisé le ministère.
La Belgique élargit également ses mises en garde à d’autres provinces jugées à risque. Il s’agit du Haut-Katanga, Lualaba et Haut-Lomami, où les autorités évoquent une montée de l’insécurité urbaine.
« Des cas de banditisme violent sont encore signalés, notamment dans la ville de Lubumbashi. Un couvre-feu est en vigueur à Kasumbalesa, entre minuit et 5h », peut-on lire dans le document.
Face à cette insécurité généralisée, les Belges présents en RDC sont invités à faire preuve de la plus grande prudence, à éviter les rassemblements et manifestations, et à suivre l’évolution de la situation via les canaux officiels de l’ambassade et du consulat général.
« Nous recommandons à nos ressortissants de consulter régulièrement l’avis de voyage, de suivre la page Facebook de l’ambassade à Kinshasa et du consulat général à Lubumbashi, et de se référer à la brochure de sécurité », indique le communiqué.
Bien avant la Belgique, les États-Unis ont indiqué garder la RDC dans leur catégorie de risque maximal (niveau 4) pour la deuxième fois en 2025. Washington a d'ailleurs exhorté ses citoyens à éviter tout voyage en RDC, évoquant des « conditions locales dangereuses » et une capacité d’intervention limitée en cas d’urgence.
MD