Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusent, ce mardi 19 août 2025, à Kinshasa, la coalition armée AFC/M23 de multiplier les attaques contre ses positions dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Dans son communiqué consulté par 7SUR.CD, l'armée congolaise affirme que ces attaques sont menées en violation flagrante et intentionnelle de l'accord de paix de Washington et de la déclaration de principes de Doha. Elles visent, dit-elle, à saboter les efforts entrepris et à mettre à mal les différents processus destinés à ramener « une paix durable dans la partie orientale du pays ».
« Les Forces Armées de la République démocratique du Congo alertent, pour la énième fois, l'opinion nationale et internationale sur d'incessantes et multiples attaques perpétrées par la coalition AFC/M23 et ses alliés contre leurs positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. À titre illustratif, au Nord-Kivu, la position de force navale de Musenda au bord du lac Édouard, en territoire de Lubero a été attaquée le 11 août 2025. Au Sud-Kivu, plusieurs positions des forces loyalistes ont fait l'objet de plusieurs attaques. C'est le cas de Mulamba dans le territoire de Walungu le 12 août 2025, de Lwandi et de Muhuzi dans le groupement de Kigogo en territoire de Mwenga le 16 et le 18 août 2025, de Gahuruza/Chimbulungu en territoire de Walungu le 17 août 2025, de Nzibira centre, Kankinda et Nyamarhege en territoire de Walungu le 18 août 2025 », a-t-on lu.
Par ailleurs, ils prennent les médiateurs américains et qataris à témoin face à ces violations « récurrentes du cessez-le-feu qui, non seulement, compromettent les pourparlers de paix, mais aussi et surtout sont à la base des tueries et des déplacements massifs des populations civiles ».
Désormais, les FARDC disent être obligées de prendre des mesures qui s'imposent pour répondre à toutes « ces provocations mettant en péril la vie des paisibles populations civiles ».
Raphaël Kwazi