Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé, dimanche, la tentative désespérée visant à opposer les militaires aux Wazalendo par des publications sur YouTube.
Dans un communiqué consulté par 7SUR7.CD, les FARDC font des mises au point sur les activités du chef d'état-major général, le lieutenant-général Jules Banza qui a séjourné à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, dans la délégation conduite par le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani.
« Dans cette délégation gouvernementale à Uvira, le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani était l'unique représentant du président de la République. Le chef d'état-major n'a jamais été le commandant suprême adjoint. Dans cette fonction, le président n'a ni adjoint, ni intérimaire. Très discipliné et respectueux des lois, des règlements et des coutumes militaires, le chef d'état-major général n'est pas politicien pour prendre la parole dans une réunion publique présidée par une haute autorité gouvernementale consacrée à la remise du mémo dont la primeur était réservée au président de la République », a-t-on lu.
Dans une vidéo intitulée : « Scandale dans l'armée : que cache Jules Banza ? » et mise en ligne le 13 septembre 2025 sur les réseaux sociaux, le youtubeur et tiktokeur Honoré Kabongo Tshibundi s'en est pris particulièrement au chef d'état-major général des FARDC, le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe. Il l'a accusé d’avoir fui la ville d’Uvira lors d’une récente mission gouvernementale.
« Ce discours sert, par ricochet, la cause de l'agresseur de notre pays. Monsieur Honoré Kabongo Tshibundi doit apprendre à mesurer ses propos et à faire preuve d'humilité lorsqu'il aborde des questions qu'il a difficile à maîtriser . Car, comme le dit une sagesse populaire, il est amoral, et même dépravé, de parler des choses qu'on ne connait pas », a dénoncé les FARDC.
Par ailleurs, ils ont considéré le discours d'Honoré Kabongo comme une tentative désespérée d'opposer les FARDC aux Wazalendo pour une cause noble.
« Tout en mettant en cause le choix porté par le commandant suprême sur la personne du chef d'état-major général, il s'est même permis de douter de sa loyauté et de dire qu'il a fui Uvira alors qu'il y est resté même après le départ du chef de la délégation », ont-ils précisé.
Enfin, l’armée réaffirme son soutien total à son chef d’état-major général et appelle la population à ne pas se laisser distraire par des manipulations « qui visent à fragiliser l’institution militaire dans un contexte sécuritaire déjà tendu ».
Raphaël Kwazi