Kinshasa : des journalistes en formation sur la compréhension et la vulgarisation de la couverture santé universelle

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Le Conseil national de la Couverture santé universelle (CN-CSU) a lancé, le lundi 1ᵉʳ décembre 2025, à Kinshasa, une session de formation dédiée aux professionnels des médias sur la compréhension, la vulgarisation et la promotion de la couverture santé universelle afin de consolider le rôle stratégique de l’information dans l’appropriation des réformes en cours dans le secteur sanitaire.

Dans son mot d’ouverture, le coordonnateur de la CNCSU, le docteur Polydor Mbongani, a martelé sur la nécessité d’une communication « plus rigoureuse » autour de cette réforme « majeure ».

« Cette formation que nous lançons s’inscrit dans la dynamique de renforcer vos compétences sur la CSU et le développement plus rigoureux de ce programme. C’est vous qui communiquez le plus avec notre population, et la CSU est une réforme qui demande un véritable changement de comportement. C’est pour cela que nous avons estimé que vous, les communicateurs, êtes au cœur du processus. C’est vous qui porterez auprès de la population ce qui est en train de se construire au niveau du pays. Par rapport à la mise en œuvre de la CSU, il y a déjà le déploiement du paquet de soins liés à la gratuité de la maternité et de la prise en charge du nouveau-né, qui a déjà été lancé. En parallèle, le pays est en train de mettre en place les mesures d’application de l’ordonnance de 2023 sur la santé et du décret permettant d’établir l’assurance maladie obligatoire », a-t-il indiqué.

Aussi, le coordonnateur Polydor Mbongania a souligné que ces avancées devraient permettre, dès le premier trimestre 2026, d’élargir le panier des prestations couvertes, notamment la prise en charge des maladies infectieuses, des accidents et d’autres problèmes de santé publique qui touchent fortement les populations.

En RDC, la mise en œuvre de la CSU mobilise plusieurs institutions, dont le Fonds de promotion de la santé (FPS), le Fonds de solidarité de santé (FSS), l’Autorité congolaise de réglementation pharmaceutique (ACOREP) et l’Institut national de santé publique (INSP) afin de garantir à toute la population un accès aux soins de santé de qualité sans exposition aux difficultés financières.

À travers cette formation, le CNCSU entend outiller davantage les journalistes afin de renforcer la compréhension des enjeux, des innovations et des réformes en cours, tout en consolidant leur rôle dans la diffusion d’une information sanitaire fiable et accessible.

Grâce Kenye