Bureau de l’Assemblée Nationale : Mwando et Ezadri seront remplacés ce samedi

Jeudi 15 octobre 2015 - 15:47
Le suspense sera levé ce samedi 17 octobre 2015 sur les successeurs de Mwando Nsimba et de Norbert Ezadri, respectivement au poste de 1er Vice-président et de Rapporteur du bureau de l’Assemblée nationale. Au ours de la plénière d’hier mercredi 14 octobre 2015, Aubin Minaku a rendu public, à l’intention des députés, le calendrier arrêté pour l’élection des prétendants aux postes resté vacants au bureau de l’Assemblée, après la démission de leurs titulaires.   Ce calendrier prévoit e dépôt et la clôture des candidatures ce jeudi 14 octobre 2015, la campagne des candidats le vendredi 16 octobre 2015 et l’élection proprement dite le samedi 17 octobre 2015 en séance plénière.   Bien avant d’annoncer le calendrier, le président de l’Assemblée a communiqué aux députés nationaux le rapport des consultations qu’il avait initiées pour clarifier la nouvelle configuration des groupes parlementaires secoués par la fronde du G7 (MSR, Unafec, Unadef, ARC, PDC, ADP/ MSDD, ACO).   Minaku a relevé les points des divergences entre les députés de l’Opposition et de la Majorité présidentielle. A l’en croire, les groupes parlementaires de l’opposition réclament un troisième poste au bureau de l‘Assemblée nationale, suite à l‘élargissement de leur camp avec 80 députés du G7, qui ont quitté la majorité pour rejoindre leur groupement politique.   Par contre du côté de la majorité, on rejette cette approche de l’opposition. Les élus de la famille politique du Chef de l’Etat soutiennent que c’est au début de la législature que les députés se déterminent, en fonction de leurs groupes parlementaires et non à une année de la fin de leurs mandats.   Ils ont revu à la baisse le chiffre de 80 députés qui auraient rejoint le G7, en le ramenant à une trentaine. D’après les précités, il n’y a que deux postes à pourvoir et l’opposition n’a pas droit à un troisième pote. Face à tous ces points de désaccord, le speaker de la chambre basse du Parlement a suggéré que toutes ces questions soient versées sur la table d’une commission spéciale, qui pourra proposer des solutions idoines, propices à maintenir la stabilité et l’harmonie à l’Assemblée nationale.   Pétition contre Minaku   Pendant que le président de l’Assemblée nationale faisait sa communication, une pétition contre lui et l’ensemble du bureau était en circulation dans les couloirs du Palais du Peuple. On apprend que le nombre de 50 députés exigés pour faire valider une pétition contre un membre du bureau de l‘Assemblée serait largement dépassé. Informé séance tenante par ses services, le président de l’Assemblée nationale a aussitôt réagi. Il a reconnu le droit et la liberté de ses collègues députés d’initier en toute démocratie une pétition contre lui. Minaku a toutefois dénoncé, sans pour autant citer son nom, un député qui fait circuler des enveloppes pour avoir sa tête via une pétition en violation du Code pénal.     « J’aurais pu, en ma qualité d’ancien magistrat, saisir la justice contre cet élu, mais j’ai décidé de me diriger vers la Commission des Sages de l’Assemblée nationale, pour maintenir l’harmonie dans notre institution », a-t-il lâché. Interrogé au sujet de la pétition sus évoquée, Jean-Claude Vuemba a réaffirmé la détermination des députés de l’opposition, signataires de ladite pétition, de poursuivre leur action jusqu’au bout.   Par Eric WEMBA