Politique

C’est un monde fou qui a répondu présent le dimanche 31 juillet au meeting du Rassemblement, sur le boulevard Triomphal, en face du stade des Martyrs. Jeunes, vieux, hommes et femmes, militants de partis politiques, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à effectuer le déplacement pour écouter le message du président du Conseil des sages du Rassemblement, Etienne Tshisekedi.

Le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) s’est souvenu de ses vaillants militants, assassinés le 29 juillet 1995 par le régime de Mobutu, à la résidence du Patriarche Antoine Gizenga, Secrétaire général de cette formation politique dont le siège avait été complètement saccagé par des militaires lourdement armés. Les éléments de la Garde Civile du régime du feu Maréchal avaient tiré à bout portant sur des militants du PALU. Cette journée, est célébrée chaque année en mémoire des membres du parti, tués par la deuxième République.

Moise Katumbi poursuit son chemin de la croix. Difficile pour le candidat G7 de remettre ses pieds au Congo-Kinshasa. Son jet a été interdit de survol ou d'atterrissage à Kinshasa. Pourtant, l'ex gouv du Katanga voulait braver la justice en venant participer au grand rassemblement de l'opposition. Il savait qu'il serait arrêté, pour avoir été condamné dans une loufouque affaire de spoliation d'immeuble à Lubumbashi. Mais le président du TP Mazembe a osé. Et pourtant, Tshisekedi a confirmé au meeting que Katumbi était en route.

Le leader des Fonus, Joseph Olengha Nkoy a remercié les agents des services des renseignements présents, de manière camouflée, au lieu du meeting. Selon lui, ils ont l'obligation de transmettre fidèlement le rapport au président Kabila dont le deuxième et dernier mandat arrive à terme au mois de décembre. Il sait qu'il doit partir et il passe ses dernières jours au pouvoir. Et j'appelle les services de bien enregistrer le message. Dites lui  que le peuple ne l'aime pas et lui demande de quitter calmement le pouvoir.

La Rédaction En raison de son poids géostratégique, la RD Congo a toujours été au centre de la politique africaine et même mondiale des Etats-Unis,comme s’ils ne pouvaient pas demeurer la super puissance planétaire sans avoir de l’influence sur ce pays. En dépit des contacts avec la Chine, cette position n’a guère changé. Pendant plusieurs décennies suivant l’indépendance, la politique congolaise des Etats-Unis avait été dominée par le principe : Mobutu or the Chaos (Mobutu ou le chaos).

Pas de début des travaux préparatoires samedi. Le facilitateur est bloqué. Mieux, la machine est grippée. Edem Kodjo se butte aux dures réalités de la politique congolaise. Lui qui pensait rouler comme dans du beurre. Aujourd'hui, il ne sait pas que faire. Pourtant, à sa dernière conférence de presse, l'homme affichait un optimisme sans pareil. Il ne pouvait pas s'imaginer un seul instant qu'il recevrait un tel coup de massue.