Politique

Le Pr Luzolo Bambi dispose là d’éléments supplémentaires pour relancer son dossier auprès du PGR sur la corruption en RDC.   Il est enregistré à travers le monde de diverses réactions autour des révélations faites par “Panama Papers “ sur les bagatelles sommes d’argent détournées par des personnalités bien identifiées qui les ont mises à l’abri au Panama en Amérique latine. Des pays dont les ressortissants sont cités dans ce scandale financier ne cessent de se prononcer sur cette évasion fiscale aux conséquences désastreuses sur la marche de leurs économies respectives.

Reconnu coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans un verdict rendu par la Cour Pénale Internationale (CPI) le 21 mars 2016, Jean-Pierre Bemba Gombo vient d’enregistrer un nouveau coup dur dans la nouvelle province du Sud-Ubangi, son fiel électoral.

Durée très longue d’obtention du passeport, en plus de son coût exorbitant, le renforcement de mesure pour avoir le visa à l’étranger, le droit au vote pour les congolais vivant à l’étranger, sont les principaux points ayant fait l’objet des discussions entre le Député Clément Kanku et Raymond Tshibanda, Ministre des Affaires Etrangères.

Environ cinq ONG de défense de droits de l’homme s’inquiètent de la circulation quasi-quotidienne, depuis le 1er avril, des militaires lourdement armés, ainsi que des chars de combat, des auto-blindés, des caisses de munitions dans l’ancienne province du Katanga. Dans une lettre ouverte adressée mardi 5 avril au ministre de la Défense, selon Radio Okapi, ces ONG demandent plus d’éclairage sur cette situation qui provoque déjà la panique au sein de la population, précisant que ces ONG affirment que des militaires lourdement armés sont aperçus  dans les  villes de Lubum

Sans dialogue, pour baliser le chemin vers les élections réussies, le pays pourrait s’acheminer vers une confrontation militaire aux conséquences incalculables.

La Questeur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a effectué une mission officielle en Belgique du 29 mars au 4 avril dernier. Partie en éclaireur, Mme Pierrette Mwenze Kisonga est allée préparer le prochain séjour du président de la Centrale électorale dans ce pays. En Belgique, Corneille Nangaa aura en effet des entretiens avec les institutions du Benelux et de l’Union Européenne (UE) en rapport avec le processus électoral en République démocratique du Congo.

L'offensive lancée par Moïse Katumbi pour le contrôle de l'Opposition s'apparente à une offre publique d'achat. Elle divise profondément la classe politique. Il y a les pour et les contre. Sauf que la dynamique politique est différente de celle commerciale. Dans les voix discordantes, il y a celle de l'Opposant historique Étienne Tshisekedi et celle de Vital Kamerhe. La seconde est plus bruyante tandis que la première est sourde mais grave. Mais dans le fond, les deux voix délivre le même message.

S’escrimer à discipliner l’Opposition congolaise en vue d’une candidature unique à l’élection présidentielle, c’est, à coup sûr, chercher le sexe des anges. Pour ne l’avoir pas compris, Moïse Katumbi et ses affidés du G7, l’ont appris à leurs dépens. C’est du moins, ce qui ressort de la rencontre de Bruxelles.

Au moment où la bataille pour éviter le glissement du président actuel, est encore loin d’être gagnée, cette nouvelle problématique risque de jouer contre les opposants.   Depuis l’annonce, par le G7, de son soutien à la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle, le débat sur la candidature unique au sein de l’opposition prend des vifs accents.

La réplique de G7 n'a pas tardé aussitôt après l'intervention du président de l'UNC, Vital Kamerhe sur les ondes de TV5 le mardi 5 avril 2016. Dans intervention sur les antennes de la radio Top Congo,Christopher Łutundula a affirmé que l'investiture de Moïse Katumbi comme candidat de G7 aux élections présidentielles de 2016 ne remet pas en cause le combat des forces du changement pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel.