Politique

C’est la deuxième fois depuis le mois de mars que l’élu Palu de Kinshasa-Mont Amba, Oscar Nsaman-O-Lutu, visite sa terre natale d’Idiofa où, à chacune de ses apparitions, ce territoire, le deuxième plus grand de la RDC, lui offre toujours un triomphe. Un accueil délirant. Lui en profite pour faire passer les messages importants pour sa communauté. Notamment l’appel à la vigilance et à l’unité des filles et fils d’Idiofa.

Un satisfecit de taille à l’endroit du groupe de soutien à la Facilitation. C’est celui de Washington. Par la voix du porte-parole du Département d’Etat, les Etats-Unis d’Amérique se félicitent de la réunion inaugurale tenue la semaine dernière à Addis-Abeba en Ethiopie. Occasion pour l’administration américaine d’inviter tous les leaders politiques à collaborer " de manière constructive " avec le Facilitateur. Ce, souligne John Kirby, en vue d’aller rapidement vers la tenue d’un dialogue national inclusif.

Tout est fin prêt pour l’ouverture ce lundi 11 juillet à Antananarivo de la 42ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). C’est le président en exercice de l’APF et président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku, qui va lancer les travaux sous le thème : " Croissance partagée et développement responsable, les conditions de la stabilité du monde de l’espace francophone ".

Les professionnels des médias oeuvrant en République démocratique du Congo sont déterminés à redonner à la presse congolaise ses lettres de noblesse. Elles l’ont clairement manifesté la semaine dernière lors d’une conférence de presse, animée par les ténors de la "Dynamique du 27 mai", un regroupement des organisations professionnelles (UNPC, JED, ANEAP, OMEC, ANECO, UCOFEM, FRPC, FMJC...) et d’institution régissant les médias locaux (CSAC).

Dans un communiqué de presse publié dimanche 10 juillet, le groupe de soutien à la facilitation du dialogue en RDC indique avoir rencontré à Bruxelles le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, ainsi que d’autres dirigeants de l’opposition congolaise. Groupe de Soutien a la Facilitation du Dialogue National en RDC rencontre des dirigeants de l'opposition Congolaise pic.twitter.com/rNX2xhfJtq

La Dynamique de l’opposition se félicite du fait que le groupe de soutien à la facilitation du dialogue en RDC a accepté de mener des consultations avec toutes les parties prenantes en vue de la mise en œuvre intégrale de la résolution 2277. Au cours d’une conférence de presse samedi 9 juillet  à Kinshasa, cette plate-forme a remercié la communauté internationale pour avoir ainsi répondu à l’une de ses importantes préoccupations sur la crédibilisation du processus électoral.

« Il est tout à fait normal que la communauté internationale continue à exprimer la solidarité à l’endroit du peuple congolais pour nous accompagner sur le chemin de la stabilité constitutionnelle qui est la voie indiquée pour retrouver la paix et la concorde intérieure », a déclaré dimanche 10 juillet Delly Sesanga, président de l’Alternance pour la république (AR), plateforme proche de Moïse Katumbi. Il répond au porte-parole du gouvernement qui a dénoncé cette semaine l’ingérence étrangère dans les affaires congolaises.

Une trentaine de partis politiques ont lancé, samedi 9 juillet à Kinshasa, une plateforme dénommée « Les Forces centristes et indépendantes de la République Démocratique du Congo ». Ferdinand Ntua Osiamba, l’un des présidents des Forces centristes et Indépendantes de la RDC indique que cette structure a pour mission de jouer le rôle de tampon entre la Majorité au pouvoir et l’Opposition.

Le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi a appelé, mercredi 6 juillet à Bruxelles (Belgique), les autorités congolaises à laisser Moïse Katumbi retourner librement au pays. L’ex-gouverneur du Katanga avait été évacué, fin mai dernier, en Afrique du Sud et puis en Europe pour des soins médicaux. Mais, il a été condamné par contumace mercredi 22 juin à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière à Lubumbashi.

A Lubumbashi, les agents et cadres de la Fonction publique qualifient de «tribale ou ethnique» leur répartition dans les provinces issues de l’ex-Katanga. Ils ont fustigé cette démarche dans un mémorandum déposé, vendredi 8 juillet, dans les différentes institutions étatiques de la ville et à la MONUSCO. Tout a commencé jeudi dernier après que le ministre provincial de la Fonction  publique du Haut-Katanga a publié une note circulaire sur la répartition des ressources humaines dans les nouvelles provinces.