Politique

Maitre Michel Okongo Lomena a été officiellement investi candidat président de la République pour la présidentielle de 2015. Cette résolution a été prise, vendredi 2 octobre, à l'issue du premier congrès de son parti, Unité des valeurs. Investi candidat président, Michel Okongo se dit serein et pense que le processus électoral en République Démocratique du Congo ne devrait souffrir d'aucun retard.

Parallèlement aux démissions massives et spectaculaires, les nominations s’enchaînent aussi à un rythme soutenu. Le président de la République Joseph Kabila a signé 3 ordonnances le vendredi 2 octobre 2015. Il a nommé 3 ambassadeurs. Les pays concernés sont l’Inde, la Tanzanie et la Zambie. Ainsi, la nouvelle ambassadrice de la RDC en Inde est madame Rosette Musi Nyamale. Pour la Zambie, le nouvel ambassadeur s’appelle : Bernardin Mayele Ebokol Diur. Pour la Tanzanie, le poste revient Jean-Pierre Mutamba Tshimpanga.

Vacant depuis la démission du MSR Modeste Mutinga, le poste de Rapporteur du sénat est très convoité. Pas moins de 7 candidatures, d’après le tableau des candidatures retenues publié par le Bureau du sénat le samedi 3 octobre, ont été déposées. (Voir tableau ci-dessous). Peut-être plus. Car la liste qui a été publiée ne concerne que les candidatures retenues. Elle ne renseigne pas sur les probables candidatures rejetées. Sur cette liste la Majorité présidentielle (MP) apparaît divisée.

Constatant la reddition de plusieurs groupes rebelles, dont le M23, le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Raymond Tshibanda N'tunga Mulongo, a appelé jeudi 01 octobre 2015 à New York à réduire progressivement la présence onusienne dans le pays.

En Afrique, où la grande majorité de la population est surtout rurale et plus portée sur des valeurs traditionnelles, les traditions ont encore manifestement la vie dure. Un chef est un chef, et il n’est pas de coutume de le remplacer tant qu’il est vivant. Nombre de dirigeants africains, même les plus occidentalisés et modernes, ne le savent que trop bien pour surfer sur ces traditions quand cela les arrange. Les cas les plus patents concernent la plus haute fonction de l’Etat, celle de président de la République. Régler deux problèmes majeurs

Le président de l'Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe invite le chef de l'Etat Joseph Kabila à se prononcer clairement sur la fin de son mandat, à treize mois de la présidentielle de 2016. Il a lancé cet appel au cours de sa déclaration faite, vendredi 2 octobre, à Kinshasa. Vital Kamerhe estime que la mise au point de Joseph Kabila va apaiser les esprits et éviter de procès d'intention.

Une marche de soutien au chef de l'Etat Joseph Kabila a été organisée jeudi 2 octobre à Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Une centaine de personnes, dont les fonctionnaires de l'Etat, les acteurs politiques, publics et privés, ont pris part à cette manifestation, organisée par la Majorité présidentielle (MP) en collaboration avec la mairie de la ville de Beni. Du côté de l’opposition et de la société civile au Nord-Kivu, l’on dénonce plutôt le caractère contraignant de cette marche à l’égard des fonctionnaires de l’Etat.

Une commission de résolution des conflits a été installée jeudi 1er octobre dans le groupement de Mbayo à Mbayo dans le territoire de Manono (Tanganyika). Quatorze membres, dont deux hommes d’église et six femmes ont été choisis dans cette commission chargée de contribuer à la réconciliation des populations et sensibiliser les réfractaires à rejoindre le comité de paix.

Pour avoir coupé les ponts avec le camp présidentiel, « l’ange » d’hier s’est subitement transformé en « démon » pour ses ex partenaires politiques de la Majorité présidentielle (MP) toujours inconsolables. Ils ont décidé d’investir les médias avec de l’argent public pour dézinguer leur ex égérie politique : l’ex gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe.