Réunion de travail le samedi, 30 janvier 2016 au siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) entre le Bureau de la CENI et une importante délégation du Ministère des Affaires Etrangères conduite par le Vice-ministre Antoine BOYAMBA. La séance de travail a consisté à une première réflexion sur le comment de l’indentification des congolais de l’étranger.
En présence de ses collègues Vice-président de la CENI, M.
Politique
Nommé facilitateur de l’Union africaine pour la RD Congo, le Togolais Edem Kodjo livre son analyse de la situation politique dans le pays, qui semble de plus en plus bloquée, dans une interview.
C’est ce qui s’appelle ramer à contre-courant.
Dialogue qui piétine, calendrier électoral jugé préalablement irréaliste par la majorité de la classe politique et invalidé par la Cour Constitutionnelle, tentatives de relance des Consultations-bis, déclarations continuelles de la Communauté Internationale appelant au respect de la Constitution et des délais constitutionnels dans l’organisation des élections présidentielles et législatives, soupçons de recours à la politique d’usure par le pouvoir pour mettre tout le monde devant le fait accompli aux fins de justifier le «glissement», exigence formelle d’un facilitateur international po
Dans une déclaration datée du samedi 30 janvier 2016 et signée Charles Mwando Nsimba, son président en exercice, le G7 (Unadef, Unafec, MSR, ARC, PDC, MSDD, ACO), exige que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) rende public, dans le meilleur délai, un calendrier électoral « allégé et réaliste ».
Etienne Tshisekedi vient d’imposer son tempo au dialogue national en rejetant le schéma voulu par le président Joseph Kabila. Le durcissement de ton du lider maximo est la face visible de l’échec d’un processus mal engagé et mal négocié dans sa forme comme dans son esprit.
Présumée année électorale, 2016 risque de passer sans que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) ne puisse organiser le moindre scrutin. Au-delà des contraintes financières, il y a aussi celles d’ordre technique.
Parce que, pour le G7, les questions de calendrier électoral, d’actualisation du fichier, du financement des élections et de leur sécurisation sont essentiellement techniques et de la compétence des Institutions constitutionnelles. Pas besoin d’un dialogue pour les résoudre. Si la CENI était consciente de l’étendue de ses pouvoirs, le processus électoral n’aurait pas perdu 7 précieux mois. Comme le 14 janvier dernier, le G7 démontre qu’il est possible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.
Le Mouvement pour le Renouveau (MR) joint sa voix à tous ceux qui ont exigé la tenue du Dialogue tel que recommandé par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, comme une voie à explorer à côté de la table-ronde électorale qu’il a proposée. C’est un extrait du discours lu par Clément Kanku, Président de ce parti, à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux, le samedi 30 janvier dernier.
Il apparaît, de plus en plus, que la relance du processus électoral passe par la révision du fichier électoral. C’est l’option levée par la Commission électorale nationale indépendante, le gouvernement de la République et les bailleurs de fonds qui se sont engagés à prendre langue. Problème : plus personne ne se préoccupe des délais constitutionnels. Les partis embouchent un nouveau concept : « calendrier consensuel et réaliste ».
Dans un communiqué de presse, cette plateforme de l’Opposition réaffirme que tous les préalables aux élections constitutionnellement contraignantes peuvent être remplis dans le délai.