Politique

Le lundi 9 novembre dernier, les parlementaires ont été informés de la tenue imminente du dialogue politique. Le Chef de l’Etat qui, par le canal des présidents de deux chambres du parlement, s’est adressé aux élus sur cette question, semble mettre tout en œuvre pour y arriver. Réagissant sur cette communication, la Dynamique de l’opposition politique congolaise qui sort fraichement d’une convention, par un communiqué de presse signé par le Modérateur ad intérim, Ingele Ifoto, maintient sa position.

Cela faisait longtemps que la CENI n’a plus pris la moindre initiative. Elle essaie de sortir de l’engourdissement,  en annonçant qu’elle accepte de se soumettre à la volonté du peuple,  pour enrôler les jeunes majeurs et les Congolais de la diaspora. Pour une opération qu’elle aurait dû  débuter en septembre, la CENI accuse deux mois de retard. Ce qui met en difficulté les partisans des élections intermédiaires, compte tenu du temps qui reste,  avant la fin de la législature.

Plus de doute possible, la Majorité présidentielle (MP) a plusieurs tours de manches pour réaliser son vœu de glissement du cycle électoral. A dose bien séquencée, la famille politique du président Kabila lève des pans de voile sur sa démarche. La déstabilisation de la Ceni rentre dans ce schéma. Alors que 2016 arrive à grands pas, la MP opère désormais à découvert. Elle estime qu’il faut deux à trois ans pour réussir de bonnes élections au pays. Qui d’autre que le tout frais porte-parole de la MP pouvait l’annoncer à la presse.

Le nouveau porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu Liongo, explique que le dialogue politique projeté par le chef de l’Etat Joseph Kabila, semble la seule voie crédible pour sauver le processus électoral, la cohésion nationale, la paix sociale et la démocratie. L’ambassadeur Atundu l’a dit hier jeudi 12 novembre lors d’une conférence de presse au siège de la MP.

Le fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est stabilisé et consolidé, mais il reste biaisé et nécessite une révision pour intégrer les nouveaux majeurs, indique le rapport final de la mission d’audit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) rendu public jeudi 12 novembre à Kinshasa. L’OIF a par ailleurs invité le gouvernement et le législateur congolais  à poursuivre la réforme de l’état civil sur la  base d’un recensement général de la population à vocation d’état civil.

La dynamique Kabila En apparence, tout laisse à penser que le régime de Joseph Kabila contrôle les‎ instruments du pouvoir : institutions, appareil sécuritaire, appareil judiciaire, etc. On observe cependant une frustration grandissante au sein de la majorité présidentielle, et celle-ci s’est manifestée avec l’apparition de la plateforme du G7. Dans l’ombre, quelques figures éminentes de la majorité, y compris du PPRD, commencent à leur tour à réclamer le respect des délais constitutionnels et s’interrogent sur la désignation du dauphin de Joseph Kabila.

Dans une mise au point parvenue au Potentiel, la Coordination nationale de la NSCC dit n’avoir jamais été invitée ni associée à la démarche visant à rencontrer le chef de l’Etat au sujet du dialogue national. Tout ce qui a été dit ne l’engage pas.   Ci-dessous, l’intégralité de la mise au point. La Nouvelle Société civile congolaise (NSCC) a suivi au travers de médias, la réception de quelques acteurs de la Société civile par le Président de la République.

Prolifique, il n’en est pas moins. Banza Mukalay Nsungu vient d’en donner une preuve supplémentaire avec un nouveau livre, tout aussi enrichissant que ses illustres devanciers.   C’est plus qu’une passion.

L’enseignement supérieur et universitaire se meurt en RDC. C’est le constat amer fait au Sénat, lors de la séance plénière d’hier mercredi 11 novembre 2015, qui s’est focalisée sur la question orale avec débat du sénateur Bya’ene Esongo Nelson adressé au Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Théophile Mbemba Fundu Di Luyindu, relative à la suspension des enseignements du troisième cycle à l’Université Pédagogique Nationale (Upn).

Ils ont longtemps affiché leur refus du Dialogue politique. Leur persistance sur cette voie a fini par les faire identifier comme une plateforme de défi contre l’Udps. Déjà qu’un premier petit bras de fer eut lieu en janvier 2015 au détriment de la sœur aînée de la famille opposition.   Mais cette fois, l’Udps a décidé de foncer contre vents et marées.