Les Evêques catholiques de la RDC ont entamé des consultations avec les différentes composantes politiques, exprimant ainsi leurs inquiétudes sur le blocage du processus électoral. Ils ont effectué un tour de table, depuis mardi 29 décembre, à commencer par les organisations de la Société Civile, la Dynamique de l’Opposition, les partis politiques dans leurs diversités, le Parlement et la CENI. Objectif : amener les principaux protagonistes de la crise congolaise à un dialogue et en savoir plus sur le processus électoral.
Politique
Le président national de la Convention des démocrates chrétiens (CDC, Opposition) en RD Congo, le sénateur Florentin Mokonda Bonza a appelé, mardi 29 décembre 2015 à Kinshasa, les dirigeants d’aujourd’hui et à venir à « tirer les leçons sur la gestion » du Maréchal Mobutu, décédé en septembre 1997 au Maroc.
« Les dirigeants d’aujourd’hui et d’ailleurs doivent tirer les leçons sur la gestion du Maréchal Mobutu. Les dirigeants actuels et à venir ne doivent pas verser le sang des Congolais.
Au nombre de forces politiques significatives reçues, le 29 décembre au centre d’accueil Caritas à Kinshasa, par les Evêques, figure le Groupe de 7 (G7). A l’issue de la rencontre, le doyen Mwando Nsimba, qu’entouraient Pierre Lumbi et Christophe Lutundula, a déploré la démarche « consistant à provoquer des dérapages pour justifier la burundisation de la RDC ».
« Les Evêques, tout comme nous, indique le leader de l’UNADEF, sont préoccupés par la situation du pays qui risque d’aboutir à une implosion.
A peine crée, ce regroupement d’anciens barons de la Mp a su se positionner dans le peloton de tête des opposants.
On savait la Majorité présidentielle (MP) plurielle, hétéroclite et, pour emprunter au lexique religieux, œcuménique. Mais, ce sur quoi on ne pariait, c’était de voir des entrailles de la plateforme encore au pouvoir sortir un mouvement qui se positionne carrément dans l’Opposition. Incontestablement, 2015 aura été aussi une année…G7.
Plus que quelques heures et c’en sera fini de 2015. Et bonjour 2016 ! Une année pas comme les autres, vu de RDC. Surtout une année pleine d’incertitudes. Un saut dans l’inconnu ? Ca y ressemble.
On a longtemps agité, tel un épouvantail, l’horizon 2016, on y est. L’année qui, théoriquement, devrait voir les Congolais aller aux urnes pour notamment élire un nouveau Président de la république. En principe seulement.
Les évêques membres de la Conférence épiscopale du Congo (Cenco) consultent, depuis lundi 28 décembre, les acteurs politiques et activistes de la société, à Kinshasa.
Le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku s’est entretenu hier mardi 29 décembre avec les princes de l’Eglise catholique de la RDC, réunis au sein de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Au menu : la recherche d’un consensus entre les différents acteurs de la vie nationale autour du Dialogue.
A la tête d’une délégation d’une dizaine d’évêques responsables de plusieurs diocèses du pays, le président de la Cenco Mgr Nicolas Djomo s’est confié aux journalistes.
«Les évêques ont pris l’initiative de venir à Kinshasa juste après Noël.
Près d’une centaine de célébrités du de la culture et des arts ont été faits, hier mardi 29 décembre au Palais du peuple, respectivement grands officiers, commandeurs, et chevaliers de l’Ordre national Kabila – Lumumba. C’est le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku qui a présidé cette cérémonie au nom du chef de l’Etat Joseph Kabila. La première dame Marie Olive Lembe Kabila était présente.
Les lauréats ont été sélectionnés dans plusieurs sous-secteurs de la culture et des arts.
Treizième mois impayé, vivres donnés à compte-goutte, heures supplémentaires non considérées, pas de prise en charge médicale... Ce sont des pleurs et grincement des dents chez les administratifs de la Chambre basse du Parlement qui, contrairement à leurs voisins du Sénat, sont soumis à une cure de précarité.
Selon un syndicaliste de l’administration de l’Assemblée nationale qui s’est confié à Congo Nouveau, c’est la désillusion dans le chef du personnel administratif de cette Chambre parlementaire.
Le premier a été élu député national dans la circonscription de la Tshangu (Est de Kinshasa) sous le label du Parti Travailliste (PT) et le second l’a été à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, sous les couleurs de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti d’opposition créé et dirigé par Vital Kamerhe. Les deux ont évolué au sein du groupe parlementaire UNC et Alliés avant de quitter.
Avant de rejoindre les rangs de l’Opposition (sic), les deux acteurs politiques avaient évolué au sein de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP - ancêtre de la MP).