Politique

Le maire de la ville de Goma, Malere Ma Micho Dieudonné a interdit au mouvement pro-démocratie- Lucha ‘‘Lutte pour le changement’’ d’exercer toutes activités sur toute l’étendue du chef-lieu du Nord-Kivu. Il affirme que ce mouvement ne dispose d’aucun document officiel l’autorisant de fonctionner. En réalité, il cherche noise à des jeunes qui dérangent le régime. Personne ne les supporte, a indiqué un responsable de la société civile locale. Les activistes de la Lucha se considèrent comme les sentinelles de la démocratie.
Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab est accusé d’avoir fait nommer irrégulièrement les commissaires spéciaux. Une cinquantaine de députés ont initié une motion de défiance pour le faire éjecter du gouvernement. Les signataires reprochent au patron de l’Intérieur d’avoir violé intentionnellement la constitution en proposant au chef de l’état de nommer par ordonnance, les commissaires spéciaux. Le document a été déposé ce Lundi au cabinet du président de l’assemblée nationale.
Le discours tenu par le président suivi de la convocation par ordonnance du forum  national ne rassurent pas l’opposition qui multiplie des contestations Ce n’est pas au hasard que le président avait choisi la date du 28 novembre pour adresser un message à la nation. Il s’est prononcé sur le dialogue à la veille de la fin de l’ultimatum lui lancé, mais il n’a pas réussi à calmer les esprits.
La mise en place du comité préparatoire au dialogue se fait attendre A la veille du délai butoir de 10 jours fixé dans l’ordonnance, un épais nuage plane autour de cette structure censée, aux termes de l’ordonnance du 28 novembre 2015, planter le décor de ce forum. Si on doit faire le décompte à partir du 28 novembre 2015, on est à J-1 Un mauvais départ qui ne sera pas sans conséquences dans la suite du processus.   C’est mal parti pour le dialogue politique autour duquel le chef de l’Etat Joseph Kabila a scellé le sort du processus électoral.
Arrivé mercredi 2 décembre dernier, l’envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs vient de boucler sa mission de quatre jours en République démocratique du Congo. Saïd Djinnit a regagné New York en vue de présenter au secrétaire général des Nations unies le rapport de ses consultations avec toutes les parties sur les contours du Dialogue  national. Il a été en contact notamment avec les acteurs institutionnels, politiques, la société civile et les représentants des Eglises.
Le Mouvement pour le renouveau (MR) demande au président Joseph Kabila de se prononcer clairement sur la question de la fin de son mandat présidentiel pour favoriser l’exclusivité au dialogue national qu’il a décidé de convoquer.
Le Mouvement des indépendants réformateurs (MIR) soutient la tenue du dialogue national, annoncé par le chef de l’Etat. Le président de ce parti, Stanley Mbayo Pelesa l’a dit dans une déclaration, faite samedi 5 décembre, à Kinshasa: «S’il y a des partis politiques qui vont s’exclure d’eux-mêmes du dialogue national convoqué par le président Kabila, ce qu’ils vont rater le train parce qu’il n’y a pas de dialogue format Kabila». Pour lui, le dialogue est l’émanation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et constitue le cadre approprié pour les Congolais de débattre du processus électoral.
L’opposition républicaine, sous l’autorité morale de Léon Kengo wa Dondo, se dit prête à prendre part au dialogue, annoncé par le chef de l’Etat. Cette plate-forme a livré sa position au cours d’un colloque organisé, samedi 5 décembre, au Centre culturel du collège Boboto, à Kinshasa. «L’opposition républicaine participera au dialogue national inclusif dans le respect de la constitution et des lois de la République.
A l’issue du congrès de trois jours de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement, les cadres du parti venus de toutes les provinces ont décidé d’aligner leur meilleur cheval à la présidentielle de 2016. Il s’agit de Martin Fayulu Madidi. L’opposant a bonne cote au sein l’opinion. Grace à son combat politique, le radical Fayulu grappille du terrain dans beaucoup de coins de la république. Depuis un temps, il s’est taillé la posture d’un véritable présidentiable.