Politique

L’allocution du président de la république, Joseph Kabila sur l’état de la nation, continue à susciter des remous au sein de la classe politique Rd-Congolaise. Le dernier en date, c’est celui du MLP Franck Diongo qui se dit déçu par le speech de Kabila qui ne rassure pas l’opinion sur son départ en 2016 et sur l’organisation des élections telle que prévue par la Constitution. L’intraitable Diongo soutient que Kabila a manqué son rendez-vous avec l’histoire.

Avec le retour an¬noncé du gouverneur du Katanga avant noël, s’achemine-t-on vers la fin du feuilleton Moïse Katumbi qui tient déci¬demment toute la Ré¬publique en haleine. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, en passant par le centre, partout en RD-Congo ont veut avoir des nouvelles rassurantes sur le gouverneur du Katanga dont l’absence au pays, dû à un empoi¬sonnement avéré, à jeté le trouble dans l’opinion nationale. Son retour, annoncé par notre con¬frère Jeune Afrique, est très attendu par les rd-congolais. A Lubumbashi déjà l’effervescence est à son comble.

L’ancien directeur de cabinet et porte-parole d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka vient de sortir de son silence. Après un moment de mutisme, ce haut cadre de l’UDPS a donné sa lecture de faits sur diverses questions de l’heure qui font l’actualité. Le très pondéré et réfléchi Moleka s’est exprimé entre autres sur l’épineuse question de la révision de la constitution en RD-Congo soutenue par le pouvoir de Kinshasa. Et, cela en comparaison avec les événements du Burkina-Faso.

Six ans après avoir lancé la démarche de «l’UDPS-le Peuple», Jacques MATANDA ma-MBOYO KUDIA KUBANZA n’entend pas remettre son épée dans le fourreau. Avec la crise qui caractérise le parti d’Etienne Tshisekedi actuellement, le président intérimaire de l’«UDPS-le peuple» est revenu à la charge en lançant un appel à tous combattants de la liberté de cette grande famille politique sur le choix à opérer entre le Peuple et la célébration d’une loyauté politique.

La solution à l’insécurité que connait la partie Est de notre pays en particulier et le pays tout entier en général passe par une réforme en profondeur de notre armée et de nos forces de sécurité. Telle est la première recommandation du congrès des démocrates pour le progrès social –CDPS à travers sa direction politique au terme de la session extraordinaire tenue, du 25 novembre au 02 Décembre 2014, à la Permanence du Parti sise au no 20 de l’Avenue Cardinal J.A. Malula, à Kinshasa-Righini.

Le président national de l’UNC, Vital Kamerhe a lancé un appel au peuple rd-congolais, depuis Paris où il séjourne pour des raisons politiques, à faire usage de l’article 64 de la Constitution. Cela dans le but de barrer la route à Kabila qui ambitionne de s’éterniser au pouvoir et dont le discours devant le congrès en dit tout. Joint au téléphone, Kamerhe précise que la Rd-Congo est entrée dans une phase décisive de son histoire pour prouver à l’opinion que ce n’est pas un peuple naïf, mou.

Après le speech du président de la république devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, la base de l’union pour la démocratie et le progrès social- UDPS n’a pas gardé son mutisme. Elle a réagi en rejetant sur toutes les lignes le tableau dressé par Joseph Kabila devant les parlementaires.

D'aucuns ont traité Delly Sessanga de vouloir faciliter Joseph Kabila de se pérenniser au pouvoir. A travers la proposition de loi que cet élu de Luiza a faite à l'Assemblée nationale en vue de réviser la loi électorale. Alors qu'il en était jamais question. Inutile de polémiquer, l'homme qui tient à son honneur a du officiellement retiré la proposition en question.

La ligue nationale des Anamongo via son président national, Barthélémy Okito a adressé une correspondance au Premier ministre, Augustin Matata Ponyo pour que Justin Bomboko, ancien président du Conseil des commissaires généraux soit rétabli dans ses droits en qualité de premier ministre. Car, soutient la correspondance, une ordonnance

Doit-on s'inquièter ou pas des débuts du gouvernement Matata II? On peut-etre se réjouir qu'il est déjà vécu sa première adresse à la nation du chef de l'état ( le 15 decembre dernier) et je sa première installation d'une institution ( le conseil économique et social deux jours après). C'est presque tout. Alors que deux jours de plus encore seulement et le gouvernement Matata II totalisera deux semaines depuis sa mise en place le 7 décembre dernier. Plus de dix jours le nouveau gouvernement de la Rdc est donc en principe considéré comme opérationnel.