" Les exploits militaires et sécuritaires réalisés par nos génies militaires ont été le fait des ressources financières, militaires et logistiques 1000 fois moins importantes que celles dont dispose la Monusco ", dénonce le président du MPCR.
Thomas d’Aquin Muiti. C’est à ce président de la société civile de la ville de Beni, au Nord-Kivu, que le député national Jean-Claude Vuemba attribue une fière chandelle ainsi qu’à l’ensemble de son staff et aux autres membres des organisations de la société civile du Nord-Kivu. Mais, pourquoi cette mention spéciale ?
Politique
En voici les raisons.
C’est d’un air très confiant que l’Allemand Martin Köbler, le patron de la Monusco qui se trouve à Goma a parlé de la traque contre les FDLR et les ADF/NALU.
Le député Valentin Senga, président du Caucus des élus nationaux de la Province Orientale est déchargé de ses fonctions. La présidence du Caucus est assurée par le vice-président jusqu’à nouvel ordre. C’est cette décision qui résulte de la réunion tenue hier au Palais du peuple par les élus nationaux de cette province.
Ses pairs le reproche d’avoir tenu des propos qui déshonorent leur honorabilité et la Province Orientale au nom de laquelle ils sont représentés à la Chambre.
Décontenancé par la maestria avec laquelle le 1er vice-président de la Chambre a dirigé le débat lors de la plénière de lundi dernier, un groupe de députés concocte une motion contre les deux adjoints directs d’Aubin Minaku.
Au lendemain de la plénière qui a vu les ministres Kitebi et Musungay échapper à la motion de défiance, l’Hémicycle exhale comme une odeur de coup fourré.
La Monusco déplore les incidents survenus depuis le début de cette semaine dans le secteur Mbau, en territoire de Beni (Nord-Kivu), où au moins trois personnes ont été tuées au cours de manifestations populaires. Le porte- parole militaire de la Monusco, le colonel Félix Basse, affirme que les casques bleus, en mission dans ce secteur, ont été confrontés à des manifestants hostiles et agressifs. Il assure cependant que le convoi du contingent tanzanien de la brigade d’intervention a réussi à traverser la barrière sans faire aucun blessé.
La grève des magistrats congolais se radicalise, alors que les grévistes affirment recevoir de plus en plus de menaces. Dix jours après le déclenchement de ce mouvement, plusieurs audiences ne sont pas tenus dans les cours et tribunaux à travers le pays, en dépit des intimidations et des demandes d’explication que les magistrats grévistes reçoivent de la part de leurs supérieurs hiérarchiques à Kinshasa, comme dans l’arrière-pays.
Le caucus des députés nationaux de Province Orientale s’est réuni lundi 11 novembre, au lendemain d’une plénière mouvementée au cours de laquelle des membres de ce groupes se sont battus. Au cours de cette rencontre, les élus de ce groupe ont retiré leur confiance à leur président, le député Valentin Senga, qu’ils accusent d’avoir pris abusivement la parole en leur nom.
Deux personnes ont été tuées et une autre blessée au cours d’un soulèvement populaire mardi 11 novembre dans la localité de Mbau, à 25 km au nord de Beni-ville, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). La population manifestait contre la mort d’un motard, dont ils rendaient la Monusco responsable. En se dirigeant vers le quartier général de la mission, les manifestants se sont heurtés à des éléments de la police nationale congolaise, qui ont tiré en l’air pour les disperser. Deux personnes ont été tuées et une autre blessée.
Une vive tension a régné lundi 10 novembre au siège de l’assemblée provinciale de l’Équateur, où la police a interpellé quatre anciens députés provinciaux qui avaient occupé divers postes au sein de l’exécutif provincial. Ces derniers étaient partis, au nombre de sept, pour reprendre de force leurs places dans l’hémicycle, affirment des témoins, en application d’un arrêt de la Cour suprême de justice ayant accordé cette possibilité à leurs collègues de la Province Orientale.
Une équipe de la Monusco s’est rendue le weeek-end dernier dans la localité de Kansowe située à 28 Km de Mitwaba-centre (Katanga). L’objectif de cette mission est de vérifier les allégations portant sur les viols massifs de femmes par un commando dépêché sur le lieu pour traquer des miliciens. Officiellement c’est le viol d’une seule femme âgée de 65 ans qui a été confirmé par différentes sources.
D’après plusieurs sources à Mitwaba, les éléments mis en cause sont ceux appartenant au commando spécial de l’Unité de réaction rapide (URR) des FARDC.