Sécurité

Médecins Sans Frontières lance un acte de solidarité sur les réseaux sociaux pour dénoncer le manque de protection des infrastructures civiles, des patients, du personnel et des centres de santé en période de conflit. Cette organisation rappelle le bombardement de l’hôpital Al Quds, le mercredi 27 avril 2016, à Alep, au nord de la Syrie, qui a fait au moins 14 morts, y compris au moins deux médecins.
  Encore des morts dans le territoire de Beni. Les assaillants qui se recrutent parmi les terroristes ougandais des Adf, ont égorgé à la machette et tué par balles 17 personnes dans la localité de Bahungastu Luna, village Mutsonge-Mimibo en groupement Bamuba Kasiki à Beni-Mbau. L’opération s’est déroulée entre 19h45 et 21h00 mercredi. Des sources citées par la société civile locale indiquent que les Adf ont fait incursion dans les habitations. Ils n’ont pas trainé à ouvrir le feu ou égorger à la machette ou hache nos frères et sœurs, affirme un survivant.
Le tribunal militaire de garnison de Lodja (Sankuru) a condamné à perpétuité les quatre personnes poursuivies pour le braquage du marché et de deux agences de transfert de fonds en avril dernier dans la cité de Tshumbe à Lubefu.
Les foyers de la petite et de la grande criminalité allumés depuis plus d’une année, dans certains ghettos de Kinshasa, par des malfaiteurs de tous acabits, continuent à donner des insomnies aux Kinoises et Kinois, Bumbu, Makala, Kimbangu, Camp Mombele, Ngaba, Kindele, Mbanza-Lemba, Kimwenza et Righini vivent cette ambiance de terreur. Dans ces secteurs, se plaignent constamment les habitants, des agressions de paisibles citoyens se multiplient, des attaques de résidences se succèdent à un rythme inquiétant.
La situation politique en Rdc est suivie de très près au niveau du Conseil de sécurité de l’Onu, représentant attitré de la Communauté internationale. A cause de la situation qui prévaut au Burundi, cette dernière a juré de tout mettre en œuvre pour qu’un autre pays des Grands Lacs ne bascule pas dans la violence. Surtout pas le géant Congo. La déstabilisation de ce pays au cœur du continent va avoir des conséquences graves, imprévisibles et incalculables pour la région.
Dans un bref délai, la Majorité présidentielle (MP) a appuyé sur l’accélérateur de la violence. Comme un chien enragé, elle mord sur tout ce qui se met en travers de son passage. Les moyens les plus inappropriés pour un pays qui se veut démocratique, sont mis en œuvre.
Demain, Aru, Bunagana, Kasumbalesa, Luozi, Tshela, Kahemba, Zongo et bien d’autres localités congolaises situées près des frontières avec nos neuf voisins pourraient échapper au contrôle de notre pays par la magie des commissions mixtes des experts chargés de revisiter les frontières héritées de la colonisation, conformément à la Charte de l’Union Africaine. Selon une dépêche de la Radio Okapi captée à Kinshasa, une commission mixte RDC-Ouganda est à l’œuvre depuis hier pour procéder à la délimitation des frontières communes entre les deux Etats.
Des ombres humaines suspectes qui s’agitent une nuit, dans une parcelle, et ensuite des pleurs et des cris de détresse de victimes au quartier Maman Yemo, ces scènes sont courantes à Mont Ngafula. La commune est comme on le sait, depuis des trimestres, sous la menace permanente des marginaux. Ces délinquants attaquent impunément de paisibles citoyens, pillent des domiciles et circonstance aggravante, achèvent leurs coups en violant les filles de leurs victimes.
La police nationale congolaise (PNC) nie avoir tiré dans la foule venue assister au meeting de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, dimanche dernier, à Lubumbashi (Haut-Katanga). Son commissaire divisionnaire-adjoint au Haut-Katanga, Jean-Bosco Galenga l’a déclaré, lundi 25 avril, dans une interview accordée à Radio Okapi. «Nous faisons le maintien de l’ordre sans armes létales. Le sacro-saint principe que nous avons, nous, en maintien de l’ordre: pas d’armes à feu sur le théâtre de maintien de l’ordre.
Les exhortations de Maman Sidikou en invitant les acteurs politiques de faire preuve de retenue n’ont pas été assimilées A l’occasion du 26ème anniversaire de l’ouverture du pays à la démocratie pluraliste, de fortes tensions politiques se sont signalées en différents endroits à travers la République ! A Lubumbashi, des foules entières qui marchaient pacifiquement derrière l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe ont été brutalement dispersées par des grenades lacrymogènes et des tirs dits de sommation, alors qu’ils étaient à balles réelles, devant le sta