Sécurité

A en croire la 33ème région militaire, l’armée loyaliste aurait déjà récupéré le camp de Revo qui abritait ces combattants rwandais obligés de décrocher et de se replier dans la brousse C’est depuis hier mardi 24 février 2015 que les Forces armées de la République démocratiques du Congo (FARDC) ont officiellement lancé, sans l’appui de la Monusco, une offensive contre les rebelles hutu rwandais dans la province du Sud-Kivu.
Le mardi 3 mars 2015, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) rendra, en audience publique, son arrêt sur les appels contre la décision de la Chambre de première instance I » fixant les principes et procédures applicables en matière de réparations » dans l’affaire à l’encontre de Thomas Lubanga Dyilo. Il y a lieu de signaler que le 7 août 2012, la Chambre de première instance I s’était prononcée, pour la première fois au cours de procédures devant la CPI, sur les principes applicables aux réparations pour les victimes dans l’affaire à l’encontre de Thomas Lubanga Dyilo.
L’armée congolaise a lancé mardi des opérations contre des rebelles hutus rwandais installés depuis vingt ans dans l’est de la République démocratique du Congo et accusés de graves crimes. Annoncée depuis des semaines, cette opération s’annonce compliquée car elle est lancée sans le soutien de la force des Nations unies en RDC, la Monusco, et alors qu’une certaine grogne gagne l’armée dans la région en raison du manque de moyens. « Les opérations contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) ont commencé au Sud-Kivu tôt ce matin et vont durer aussi longtemps que ces gens von
Les rebelles rwandais des FDLR sont accusés de commettre plusieurs exactions sur les populations civiles dans le Sud de Lubero et dans le groupement Ikobo, en territoire de Walikale (Nord-Kivu).
Pour faire face à l’insécurité dans le quartier Kinsuka-Pêcheur à Kinshasa, le commissaire provincial de la police, le général Kanyama, annonce que des policiers vont y effectuer des patrouilles. Les habitants de ce quartier de la commune de Ngaliema se plaignent des cas d’insécurité qui se sont multipliés ces dernières semaines. Il y a une semaine, des hommes armés ont attaqué un jeune homme à qui ils ont ravi le téléphone et 20 dollars américains.
Des présumés miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) ont tué deux commerçantes dans l’attaque d’un convoi de trois véhicules, la nuit de mardi 17 février, dans la localité de Mussa, à près de 30 km au Sud de Bunia, en Ituri (Province Orientale). Selon les rescapés, des assaillants, habillés en tenue des FARDC, ont ouvert le feu sur le convoi et ont volé les biens de commerçants à bord de ces véhicules qui se dirigeaient vers la ville de Bunia. Les mêmes sources renseignent que ces commerçants revenaient du marché de bétail de Songolo un peu plus au Sud du lieu de l’
La police nationale est accusée d’avoir blessé trois personnes, mercredi 18 février, au cours de la répression d’une marche de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à Tshikapa, ville située à 265 km de Kananga (Kasaï-Occidental).
Les personnes détenues au cachot de la police de Pweto se sont soulevées lundi 16 février pour dénoncer leurs conditions de détention. Des sources locales indiquent que les troubles ont commencé après la mort d’un détenu malade. Les détenus ont forcé la porte du cachot en chantant pour dénoncer leurs conditions de détention. La police étant débordée, l’armée est venue à la rescousse. Les détenus ont blessé un militaire à la tête. Les prisonniers ont versé de l’urine sur le commandant du bataillon de l’armée venu les calmer. En ripostant, les militaires ont blessé quatre détenus.
Toujours traquée mais jamais décapitée depuis plus de vingt ans, la LRA (Armée de Résistance du Seigneur) est toujours présente en Province Orientale. Elle vient de se signaler, le dernier week-end, par une attaque qui a fait trois morts et plusieurs blessés dans le territoire de Dungu.
François Muamba Tshishimbi, coordonnateur du Mécanisme National de Suivi des accords conclus par la RDC(MNS), dont l’Accord de paix d’Addis-Abeba, et Jean-Charles Okoto, ont fait hier mardi 17 février 2015, le point en rapport avec les différentes résolutions arrêtées lors de la 2ème réunion d’évaluation contradictoire avec le groupe des Envoyés spéciaux. Cette séance, convient-il de rappeler, a permis de mettre sur pied une commission mixte RDC-Ouganda-Communauté internationale afin de fixer les modalités pratiques pour mettre définitivement fin au dossier du rapatriement des ex-M23.