Société

La population de la ville de Boma, la toute première capitale de l’Etat indépendant du Congo, située à environ 120 Km de Matadi, Chef-lieu de la province du Kongo Central, vit la peur au ventre depuis la nuit du 14 au 15 juin 2016. A l’origine : l’évasion de 26 détenus parmi lesquels 19 condamnés à des peines allant de 10 ans et plus de la prison centrale de Boma.

Le centre de la Fondation pédiatrique de Kimbondo dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa a servi de cadre ce jeudi 16 juin 2016 pour la commémoration nationale de la Journée de l’enfant africain. Le thème africain de cette Journée commémorée le 16 juin de chaque année est pour 2016  » Conflits et crise en Afrique : protégeons les droits de tous les enfants « . Au niveau national, le thème retenu cette année est  » Eradiquer l’extrême pauvreté qui cause la mort d’enfant toutes les trois secondes en moyenne « .

Un communiqué de presse indique que l’ambassade de l’Inde à Kinshasa a prévu 2 jours de fête pour célébrer la journée internationale de Yoga dans la capitale de la République Démocratique du Congo, précisément au Temple Congo Hindu Mandal, sis avenue Haut Commandement dans la commune de la Gombe.

Selon la Monusco, plus de 8500 enfants ont été séparés des forces et groupes armés par la mission onusienne et ses partenaires du 1er janvier 2009 au 31 mai 2015. 56% d’entre eux sont au Nord-Kivu. Ces chiffres ont été révélés à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année.

L’organisation internationale War Child qui milite pour la protection des droits enfants,  recommande au gouvernement congolais de fournir plus d’efforts dans la protection des droits de l’enfant.

Une jeune commerçante a été tuée dans la nuit de mercredi à jeudi 16 juin par des hommes armés non autrement identifiés devant sa boutique à Hoho, une localité située à la périphérie de la ville de Bunia. D’après des témoins, la victime s’apprêtait à fermer son commerce lorsque des hommes armés ont surgi et ont ouvert le feu. La jeune femme a reçu plusieurs balles sur sa poitrine. Elle est morte sur place. La police qui a accouru aux sons des coups de feu a retrouvé le corps de la victime gisant au sol.

Béatrice Mukamulindwa a perdu la trace de ses trois enfants lors du génocide au Rwanda. Son association tente de reconstituer des familles séparées par les événements de 1994.

A Kasumbalesa, une petite cité du Sud-Est de la RDC, à la frontière avec la Zambie, le flot des camions transportant des minerais est incessant. C’est dans cette petite ville poussiéreuse que vivent une cinquantaine de métis nés d’unions entre des Japonais et des mères congolaises dans les années 70 et début 80. D'après Poly Muzalia, correspondant BBC en RDC, les enfants nés de ces unions ont été abandonnés par leurs pères. Certains d’entre eux auraient même été assassinés à leur naissance, d’après des témoignages concordants.

Selon un document consulté par "Jeune Afrique", l'avocat général a requis le 15 juin le dégel des avoirs bancaires d'une dizaine de sociétés apparentées au Groupe Blattner Elwyn, gelés il y a une semaine dans le cadre d'une plainte contre les actionnaires et anciens dirigeants de la troisième banque congolaise.

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