COMMUNIQUE DE PRESSE

Mardi 27 janvier 2015 - 11:32

L’Union pour la Nation Congolaise, UNC en sigle, informe l’opinion tant nationale qu’internationale que dans le cadre des élections présidentielle et législatives chaotiques de 2011, la CENI, à la recherche de la crédibilisation de ce processus, et conformément à la loi électorale, avait demandé aux partis politiques et aux candidats indépendants de dénoncer toute tentative ou toute fraude signalée par les témoins affectés dans divers bureaux de vote.

C’est ainsi que l’UNC, informée par ses témoins en date du 28 novembre 2011, avait dénoncé, par sa lettre n° 048/PN/UNC/VK/CL/2011 du 28 novembre 2011, à travers l’organe chargé d’engager le parti, son Président National, les divers cas de fraude portés à la connaissance de sa Direction Politique Nationale sur toute l’étendue du territoire national.
Dans cette correspondance, l’UNC a fait allusion au cas de la candidate Wivine MOLEKA à Mbudi. Cette dernière, s’estimant offensée, avait saisi les Cours et Tribunaux compétents contre la personne de Vital KAMERHE qui a agi au nom de I’UNC.
Dès lors, on se pose la question de savoir pourquoi cet acharnement contre Monsieur Vital, KAMERHE, alors que les poursuites auraient raient pu être dirigées contre I’UNC qui est une personne morale dotée de la personnalité juridique conformément à la loi sur les partis politiques. L’UNC condamne cet acharnement aux allures politiciennes qui se manifeste davantage à travers la lettre n° 1168/EMMA/906/D/CAB/ MIN/J&DH/2014 du 5 juillet 2014 du Ministre de la Justice et Droits Humains donnant injonction au Procureur Général de la République de se pourvoir en cassation contre la décision du Tribunal de Grande Instance sous RPA 19123/18648 du 7/2/2014, relative à une affaire, entre particuliers et ordonnant le renvoi de la cause à la compétence du Tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema.

Curieusement, le Procureur Général de la République demande à la Cour Suprême de Justice de casser le jugement du Tribunal de Grande instance avec renvoi de la même cause devant la section judiciaire de la Cour Suprême de Justice, incompétente rationne personae et rationne materiae pour l’audience fixée au 28 janvier 2015 à 9h00

Quel acharnement méprisant toutes les règles de l’art et violant ainsi les droits du citoyen KAMERHE.
L’objectif poursuivi est d’o tenir à tout prix, même e violation de la loi, la condamnation du Président national de l’UNC, afin de le mettre hors course électorale. C’est pourquoi, I’UNC dénonce et fustige ces vielles méthodes et pratiques relevant d’une autre époque où le plus fort se servait de la justice et autres leviers de l’Etat pour écraser les adversaires, redoutables.
L’UNC met, dès lors, l’ensemble de ses militants et militantes en alerte afin de suivre le déroulement de cette affaire qui sent le roussi et dans laquelle Madame Wivine MOLEKA s’est déjà désengagée, à la suite d’un arrangement à l’amiable intervenu entre parties.
Elle invite le Président KABILA, garant de la Constitution et donc du respect des droits de l’homme, à mettre fin à cette imposture qui, si l’on n’y prend garde, risque de conduire aux conséquences incalculables et regrettables. Pour son Président national, l’Honorable Vital KAMERHE, I’UNC ne se laissera pas faire et est prête à tout. Elle est respectueuse de la loi avec tous ceux qui la respectent et est prête à s’en délier vis-à- vis de ceux qui la violent.
Il n’y a point de justice en dehors de la loi.
Enfin, elle réaffirme sa foi en la justice congolaise.
Fait à Kinshasa, le 26 janvier 1015.