Dialogue inclusif : pour la Majorité Présidentielle, « le peuple d’abord »

Vendredi 12 août 2016 - 10:23
Image
Le chari-vari observé autour de la récusation du médiateur Edem Kodjo par Etienne Tshisekedi au nom de la plate-forme le Rassemblement des forces sociales et politiques » créée à Genval dans la banlieue Bruxelloise en juin dernier n’a pas laissé insensible l’autre famille politique en vue en RDC. Son porte-parole, l’Ambassadeur André-Alain Atundu, en a profité hier au cours d’une conférence de presse pour apporter des précisions. Cela, à l’issue d’une réunion du Bureau Politique présidée par Aubin Minaku, son secrétaire exécutif, tenue dans les locaux de l’ancien Bureau privé de feu Augustin Katumba Mwanke situé tout près des installations de la société Procoki à Gombe. Face à cet anti–jeu démocratique et aux adeptes inconditionnels d’une transition hypothétique, la majorité présidentielle demande aux Nations-Unies de n’accorder aucune suite aux démarches de 33 Ong qui demandent à la Monusco de cesser toute collaboration avec la République dans le cadre du processus électoral. Cette démarche apparait plus comme une supercherie afin d’entraver l’organisation des élections conformément à la constitution et aux vœux du peuple congolais. La majorité saisit cette occasion pour rappeler à ceux qui veulent engager notre peuple dans la voie sans issue de la violence et du chaos les dispositions pertinentes de l’article 64 qui fait obligation à tout citoyen de faire échec à ce genre de tentative visant à confisquer la souveraineté du peuple en la vendant au plus offrant. La majorité remercie tous ses partenaires qui ne cessent d’encourager le dialogue inclusif, politique et national convoqué par le chef de l’Etat, étant donné que l’unité du peuple constitue le seul rempart efficace contre ces brebis galeuses en divagation et en perdition. A l’opposition qui refuse le dialogue convoqué par le chef de l’Etat, la majorité lui demande de rejoindre la dynamique nationale, seule voie crédible pour trouver une solution consensuelle à la problématique du processus électoral, afin d’éloigner le spectre de la guerre et des violences post-électorales. Qu’est-ce qui a chagriné la majorité présidentielle ? C’est de constater que certains leaders de l’opposition dénient au garant de la constitution le droit de mener une campagne de sensibilisation en faveur de l’enrôlement auprès particulièrement des dix millions des jeunes appelés à voter pour la première fois, de la base au sommet. FM.