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Insulté par les uns, critiqué par les autres à cause de ses prises positions tranchantes sur l’agora politique, Steve Mbikayi apparaît aujourd’hui, plusieurs mois après, comme un véritable visionnaire. Car, tout ce que l’homme avait prédit, depuis janvier 2016, a fini, aujourd’hui, par se réaliser. Après une réflexion mûrie et approfondie, le Coordonnateur de la Nouvelle Classe Politique avait rendu public, le 11 janvier 2016, un plan de sortie de crise. Ce plan, faut-il le rappeler, proposait une série de pistes des solutions pour éviter le chaos ou l’apocalypse au pays. A ce jour, alors que le dialogue tend vers la fin, les propositions de Steve Mbikayi semblent avoir été adoptées d’avance, sans modification, ni fioriture par les délégués au dialogue. Tenez, dans le plan de sortie de crise de Steve Mbikayi, il a été proposé que le Dialogue national et Inclusif soit moment d’arrêt où les politiques devraient se mettre d’accord pour corriger les erreurs du passé, une fois pour toutes, et s’engager à faire de la RDC, un pays démocratique comme les autres, respectant les standards démocratiques internationaux. Aujourd’hui, c’est chose faite. La NCPS proposait également qu’à l’issue du dialogue, une transition dont la durée serait déterminée par le temps minimal nécessaire pour préparer et organiser un cycle électoral complet. Aujourd’hui, les compromis trouvé entre les parties au dialogue fait allusion à l’organisation des élections, après un temps de préparation. « Nous aimerions que ce Dialogue soit tenu pendant cette période où les deux institutions ayant un mandat du peuple sont encore dans leur légitimité ! A savoir, l’Assemblée nationale et le Président de la République. Cela, pour endosser les accords politiques issus du Dialogue. Partant de la divergence de l’article 70 de notre Constitution, une convention constitutionnelle doit être négociée pour éviter de toucher à la constitution et de l’énerver. Cela permettra une entente commune sur l’entendement de cet article. Sur cette base, la transition sera négociée et aura pour mission principale, de parachever un processus électoral qui devra déjà être en cours », affirmait Mbikayi, le Président du Parti Travailliste. En ce qui concerne le gouvernement de transition, il souhaitait que ce dernier ait comme mission de préparer et d’organiser un cycle électoral complet et digne de ce nom, allant de la base au sommet ; mettre en place un programme social minimal pour alléger tant soit peu la misère dans laquelle croupit notre peuple ; réaliser la remise-reprise et remettre le pouvoir et les rênes du pays au nouveau Président élu dans la paix et la concorde nationale ; les animateurs des institutions exécutives de transition ne seront pas candidats aux élections dont le processus sera en cours, etc. Cet élu du peuple, considéré ce jour comme un ‘’prophète’’ politique, avait, par ailleurs, mis en garde la nation contre toute tentative de placer sous éteignoir, une seule liberté, en ouvrant un intermède sans cette liberté, sous prétexte des difficultés que connaît le pays. Au sujet du dialogue, Mbikayi avait, concrètement, présagé que même les opposants radicaux allaient rejoindre le train. Aujourd’hui, c’est le cas avec la participation au dialogue de Kamerhe, Jean-Lucien Bussa, José Makila, Samy Badibanga et autres. Ce plan de sortie de crise, tel que suggéré par Steve Mbikayi, depuis le début de cette année, dévoile au grand jour, ce qui se raconte encore, du moins, jusqu’ici, dans les coulisses de la Cité de l’Union Africaine ainsi que dans des salons ouatés, en attendant, évidemment, la conclusion d’un Accord politique, sous la barbe de Kodjo, la Facilitateur désigné par l’Union Africaine et soutenu par la Communauté Internationale. En raison de son importance, retrouvez, ici, la trame essentielle de ce plan dont chacun des lecteurs de La Prospérité, peut se faire librement une idée de ce que pourrait être le bout du tunnel, si jamais la problématique de l’acceptabilité des résolutions est résolue, après la tenue des assises du Dialogue en RD. Congo.
Plan de sortie de crise de la Nouvelle Classe politique Opposition nationalité
Face au blocage du processus électoral
- INTRODUCTION
- Une commission technique et électorale.
- Une commission juridique
- Une commission politique
- Etat de lieux
- Sur le plan technique
- Sur le plan juridique
- Sur le plan politique
- L’opposition politique
- La société civile
- Autres institutions
- La communauté internationale
- La discorde atavique dans la classe politique
- PISTES DE SORTIE DE CRISE
- Une rébellion (toute action armée)
- L’insurrection populaire (toute action non armée)
- Le Dialogue suivi d’une transition
- Notre choix
- Recommandations
- Le Dialogue national et Inclusif doit être un moment d’arrêt où nous devons nous mettre d’accord pour corriger toutes nos erreurs une fois pour toutes, et faire de la RDC un pays démocratique comme les autres, respectant les standards démocratiques internationaux !
- A l’issue du Dialogue nous proposons une transition dont la durée est déterminée par le temps minimal nécessaire pour préparer et organiser un cycle électoral complet ! Des élections de la base au sommet !
- Nous aimerions que ce Dialogue soit tenu pendant cette période ou les deux institutions ayant un mandant du peuple sont encore dans leur légitimité ! A savoir l’Assemblée nationale et le président de la république. Cela pour endosser les accords politiques issus du Dialogue.
- Partant de la divergence de l’article 70 de notre constitution, une convention constitutionnelle doit être négociée pour éviter de toucher à la constitution et de l’énerver. Cela permettra une entente commune sur l’entendement de cet article. Sur cette base, la transition sera négociée et aura pour mission principale de parachever un processus électoral qui devra déjà être en cours.
- La révisitation du bureau de la CENI, la restructuration de la territoriale, des Assemblées et institutions hors mandats, la mise en place d’un gouvernement de transition dirigé par l’opposition, doivent faire partie des accords politiques du Dialogue.
- Le gouvernement de transition aura pour missions:
- Préparer et organiser un cycle électoral complet et digne de ce nom, allant de la base au sommet
- Procéder au recensement pour doter chaque congolais d’une carte d’identité ou qu’il soit, au pays comme à l’étranger
- Mettre en place un programme social minimal pour alléger tant soit peu la misère dans laquelle croupit notre peuple.
- Réaliser la remise et reprise et remettre le pouvoir et les rênes du pays au nouveau président élu dans la paix et la concorde nationale.