Le sénateur Modeste Bahati Lukwebo a, dans sa plainte déposée contre certains membres du Front Commun pour le Congo dont Néné Ilunga, rappelé que cette plateforme n'a pas de personnalité juridique.
L'autorité morale de l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, "AFDC-A", accuse la présidente du groupe parlementaire de son regroupement à l'Assemblée nationale de "trouble de quiétude".
"En date du 11 juillet 2019, Madame Néné Ilunga Nkulu, dans une déclaration intitulée Communiqué N°002/CN/AFDC-A/07/20193, a donné un ultimatum de 72 heures à tous les membres du regroupement AFDC-A qui occupent des responsabilités dans les institutions au niveau national ou provincial de bien vouloir clarifier leur position d'appartenance ou non au Front Commun pour le Congo, alors que ce dernier n'a aucune existence ni personnalité juridique et qu'en plus aucun élu n'a été présenté sous le label FCC lors du scrutin", a écrit Modeste Bahati au Procureur Général près la Cour de Cassation.
Selon l'ancien ministre du Plan, à travers cet acte Néné Ilunga place tous les élus et responsables de leur regroupement sous pression par des menaces à peine voilées d'une éventuelle perte de mandats.
Le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya ou encore le député national Steve Mbikayi sont parmi les personnes ciblées par Modeste Bahati a travers sa plainte.
Jephté Kitsita