Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba multiplie les audiences avec plusieurs personnalités politiques en vue de la formation de son gouvernement.
Il a reçu samedi à Kempisky hôtel le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, président du regroupement politique AFDC-A, qui a revendiqué dans un courrier 4 postes ministériels dont une vice-primature, un ministère d'Etat, un ministère et un vice-ministère, dans le futur gouvernement.
À sa sortie d'audience, Bahati, maniant la langues de bois, a affirmé que cette question n'avait pas été abordée. Il a soutenu que c'était juste une visite de courtoisie pendant laquelle ils ont échangé des idées avec le Premier ministre, pour voir comment redresser l'economie du pays.
Sur la revendication de l'AFDC-A à entrer dans l'exécutif national, son président a dit que ça fera l'objet d'une autre consultation.
La réponse du sénateur, selon un analyste, est une pirouette qui ne peut être la conséquence d'une fin de non-recevoir de la part du Premier ministre.
car à sa revendication de faire partie du gouvernement, il a reçu une fin de non-recevoir de la part du Premier ministre.
Ne peuvent entrer dans le gouvernement Ilunga que les regroupements, partis politiques et personnalités membres de la coalition au pouvoir FCC-CACH, poursuit notre analyste.
Selon lui, il ne resterait plus au sénateur Bahati qu'à entrer en contact avec les plateformes qui forment la coalition gouvernementale : Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement du Congo (CACH).
À titre de rappel, FCC et CACH avaient déjà transmis, le vendredi 26 août, au Premier ministre les conclusions de l'accord de coalition sur le gouvernement.
Par ailleurs, le Premier ministre a échangé avec Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président de la République.
Auparavant, Sylvestre Ilunga Ilunkamba avait visité l'inspection générale des finances (IGF).
Selon ses proches, la bonne gouvernance sera son leitmotiv.
C'est dans cette optique qu'il avait aussi visité l'observatoire congolais de l'éthique professionnel (OCEP) et la Cour des comptes.