Selon certaines sources proches du ministère des affaires étrangères, le torchon brûlerait entre la ministre Tumba Nzeza et le secrétaire général aux affaires étrangères, Ileka Atoki.
A en croire nos sources, tout est parti d'une lettre adressée par la ministre des affaires étrangères au secrétaire général pour avoir des explications écrites sur ses instructions données aux permanents de la RDC à Genève et New-York, leur demandant de soutenir la déclaration de la Chine sur les droits de l'homme.
Dans ses explications à la ministre, Ileka Atoki renseigne que les deux représentants de la RDC aux Nations-Unies "ont dûment requis les instructions de l'aval de la Centrale lesquelles ont été formulées après concertations avec les autorités gouvernementales compétentes, plus précisément le ministre a.i des affaires étrangères et intégration régionale et la ministre aux droits humains".
Par ailleurs, ce dernier a donné des raisons ayant amené la RDC a soutenir la Chine.
"Au conseil de sécurité des Nations-Unies tout comme au Conseil des droits de l'homme, le soutien de la Chine a été très remarquable. A l'Assemblée générale et au conseil des droits de l'homme particulièrement, la Chine a non seulement milité pour l'entrée de la RDC au Conseil des droits de l'homme, mais elle a surtout soutenu la ligne de défense des intérêts de la RDC notamment lors du passage de la RDC à son troisième examen périodique universel en avril 2019", fait savoir le secrétaire général aux affaires étrangères.
Eu égard à ce qui précède, un sénateur du Front Commun pour le Congo, ayant requis l'anonymat, indique que cette réplique du SG aux affaires étrangères, donne raison à la sénatrice Francine Muyumba qui a adressé une question écrite à la ministre des affaires étrangères afin d'avoir clair au sujet des rappels des représentants des ambassadeurs de la RDC à l'ONU.
Pour rappel, deux ambassadeurs de la République Démocratique du Congo aux Nations-Unies ont été « rappelés définitivement au pays pour des «manquements graves ».
Ces diplomates en poste aux Nations-Unies à New-York et à Genève ont été rappelés au terme d’une procédure disciplinaire engagée à leur encontre".
Il s'agit d'Ignace Gata Mavita et son collègue devant les institutions spécialisées à Genève, Zénon Mukongo Ngay.
Ces décisions de la ministre des affaires étrangères, sont mal vues par des membres du Front Commun pour le Congo, FCC.
JKM