Le ministre du budget, Jean-Baudouin Mayo a lancé, mardi 21 janvier dernier à Bibwa, dans la périphérie de Kinshasa, l’atelier résidentiel sur la problématique de la retenue de 15%, au titre de l’Impôt Pofessionnel sur les Rémunérations (IPR).
À cette occasion, la ministre de la fonction publique, Yollande Ebongo Bosongo, a rappelé l’importance de la mobilisation des recettes qui permet de doter l’Etat congolais des moyens de sa politique pour répondre aux besoins sociaux de base des populations et de l’amélioration de la qualité de vie.
"Pendant ces 5 jours, il sera question de passer au peigne fin toutes les questions qui suscitent l’application de la retenue de l’impôt professionnel sur la rémunération et de proposer des pistes appropriées pour la mise en œuvre de cette décision ; d’autant plus cet impôt contribue et contribuera à l’amélioration de la qualité de travail que nous souhaitons tous et de doter notre gouvernement des moyens de sa politique", a-t-elle dit.
Elle a, par la même occasion, appelé les participants à ces assises à réfléchir sur la problème de la retenue de 15% de l'IPR et les revendications des syndicalistes afin de trouver des solutions idoines.
"Il est donc question à travers ces négociations que nous puisons tous cerner l’impérieuse nécessité d’accomplir ce devoir civique, une exigence constitutionnelle et légale qui est de s’acquitter d’une de ses obligations professionnelles mieux le paiement de l’IPR. Je reste convaincue que tout au long de ces assises, nous allons réfléchir à fond sur les questions et les revendications qui nous préoccupent afin de trouver ensemble des solutions idoines pour chacun des partenaires que nous sommes", a-t-elle renchéri.
Prenant part à cette activité, le ministre du budget, Jean-Baudouin Mayo, représentant du premier ministre, a exhorté les participants à cesser le mouvement de grève initié par les médecins, en entendant l’aboutissement des travaux de l'atelier afin de trouver des solutions idoines permettant aux agents de carrière de l’administration publique de travailler en toute quiétude.
Signalons que les délégués syndicaux, membres de l’Intersyndical National de l’Administration Publique (INAP), le Syndicat National des Médecins (SYNAMED) et le Syndicat des Médecins du Congo (SYMECO), prennent part à ces assises.
La décision du gouvernement congolais d’appliquer ce prescrit de la constitution a provoqué des réactions parmi les contribuables que sont les fonctionnaires de l’administration publique. Pourtant, la décision du gouvernement de prélever cet impôt a pour seul motif de maximiser les recettes en vue de donner à l’Etat les moyens de sa politique ; celle d’améliorer les conditions sociales de tout le peuple congolais.
Prince Mayiro