Dans un communiqué de presse daté du 23 mars 2021 et parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD, la cellule politique de LAMUKA dit avoir suivi, une fois de plus, par voie de presse, les initiatives individuelles de deux membres du présidium. Il s'agit de Martin Fayulu et Adolphe Muzito.
La cellule politique dit noter leur activisme dans la violation répétée de la convention de LAMUKA, "néanmoins leur rappelle le respect des principes démocratiques essentiellement fondés sur le respect des textes".
"Tout en maintenant notre position sur la mise en place des animateurs de la CENI, qui devra être précédée par les réformes essentielles de notre système électoral, nous informons l'opinion que le dernier communiqué en date de deux membres du Présidium de LAMUKA sur les confessions religieuses comme tous autres actes posés par les deux en usurpation de qualité, n'engagent pas le Présidium de LAMUKA", lit-on dans ce communiqué signé par Christian Mwando, Jacques Lungwana, Eve Bazaiba et Boris Mbuku.
En outre, ladite cellule dont les membres signitaires du communiqué sont des proches de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, souligne que dans sa ligne de conduite, LAMUKA ne peut s'en prendre gratuitement aux confessions religieuses qui ont joué un rôle déterminant dans le combat pour le respect de la démocratie en RDC et le rejet d'un troisième mandat illégitime et illégal.
"Nous rappelons aux deux membres du Présidium le contenu de notre communiqué du 28 février 2021 et particulièrement la reprise automatique de la coordination de LAMUKA par Monsieur Moïse Katumbi à partir du 10 Avril 2021", concluent-ils.
Pour rappel, dans un communiqué publié lundi dernier, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, qui se considèrent comme les deux seuls membres du présidium de LAMUKA depuis l'adhésion de Bemba et Katumbi à l'union sacrée du président Tshisekedi, ont qualifié la démarche des confessions religieuses sur le dépôt des candidatures au bureau de la CENI de "cavalière" et non constructive pour le pays.
"LAMUKA soutient que la démarche cavalière des confessions religieuses n'est pas de nature à construire le pays sur base de l'amour, de la vérité et la crainte de Dieu comme elles nous l'enseignent tous les jours", avaient affirmé Fayulu et Muzito.
Jephté Kitsita