Le premier ministre Sama Lukonde Kyenge a présenté le programme de son gouvernement, ce lundi 26 avril 2021, aux députés nationaux.
À en croire le chef du gouvernement, le coût global de son programme enrichi exercice 2021-2023 est chiffré à 36 milliards de dollars américains, soit un coût annuel de 12 milliards USD.
Selon Sama Lukonde, le financement global des actions préconisées en 3 ans accuse un gap de 14 milliards USD. Il attribue ce déficit à la différence entre le coût total du programme et le financement prévu de 22 milliards USD sur cette période, tel que dégagé dans le cadre budgétaire à moyen terme.
A l'en croire, son gouvernement a pour objectif de porter le budget annuel de l'Etat à une moyenne de 12 milliards USD déjà promulguée pour l'exercice en cours.
"Étant donné que le budget déjà promulgué s'eleve à 6, 6 milliards USD, la réalisation des objectifs d'accroissement des recettes et les exigences liées à la cohérence et à la conformité de la loi relative aux finances publiques conduiront, à terme, à l'élaboration d'une loi de finances rectificative", a-t-il déclaré.
A en croire Sama Lukonde, le financement du gap s'operera grâce aux mesures d'accroissement des recettes, renforcées par la meilleure perspective de la conjoncture économique qui ramène la croissance de 0,8 % en 2020 sur la base des réalisations à fin septembre de la même année contre les prévisions initiales à fin 2020 de -1,7.
Il a affirmé que cette amélioration des précisions conjoncturelles 2021 est notamment liée à la hausse du prix du cuivre, du cobalt et de l'éteint sur le marché mondial.
Pour réduire davantage le gap et assurer le financement du trèsor public, le gouvernement Sama Lukonde propose les ressources additionnelles suivantes non prises en compte dans l'exercice budgétaire 2021 :
1. Les redressements fiscaux initiés dans le secteur minier en phase d'aboutissement ;
2. La Redistribution de certains blocs pétroliers d'une valeur de 1,3 milliards USD ;
2. Le Reliquat sur le contrat chinois, soit 2 milliards USD sur trois ans
3. L'appui budgétaire attendu du FMI de 1,6 milliard USD sur trois ans ;
4. Et l'Appui de la Banque mondiale sur la gratuité de l'enseignement, un reliquat de 800 millions USD sur deux ans.
Orly-Darel Ngiambukulu