Kabuya : "Il n'y aura pas de glissement. Ceux qui pensent qu'il y aura de dialogue doivent se préparer pour 2023"

Lundi 2 août 2021 - 08:40
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Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a déclaré qu'il n'y aura pas de glissement en 2023. Pour le numéro deux du parti présidentiel, les prochaines élections générales auront bel et bien lieu conformément à la Constitution.

Augustin Kabuya l'a affirmé le dimanche 1er août 2021 lors d'une communication faite en présence des militants et combattants de l'UDPS, réunis au siège du parti dans la commune de Limete à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

Le secrétaire général de l'UDPS a, dans le même ordre d'idées, prévenu qu'il n'y aura pas de dialogue ou des quelconques rencontres. D'après lui, tous doivent se préparer pour aller aux élections en 2023.

"Il n'y aura pas de glissement, nous devons aller aux élections et prouver de quoi nous sommes capables. Ceux qui pensent qu'il y aura des rencontres, de dialogue de gauche à droite, ils doivent se préparer. Décembre 2023, si tu n'avais pas bien préparé ta base c'est foutu", a fait savoir Augustin Kabuya. 

Dans la foulée, le secrétaire général du parti dirigé par Jean-Marc Kabund a rassuré, une fois de plus, que sa formation remportera haut la main ces élections.

"Nous nous battons maintenant pour le deuxième mandat du chef de l'État, puisque nous allons gagner les élections sans résistance", a-t-il affirmé sous les ovations des militants.

Pour rappel, les élections générales doivent se tenir en République démocratique du Congo en 2023 conformément à la Constitution. C'est pour cette fin que l'heure est à la mise en place des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), organe habilité à organiser les élections au pays.

Cependant, ce processus de désignation des animateurs peine à avancer normalement, étant donné que certaines composants, notamment l'opposition, refusent de désigner leurs délégués. Pour LAMUKA par exemple, il faut avant tout dépolitiser la CENI avant de passer à l'étape de désignation des animateurs.

Face à cette situation, certains experts électoraux et analystes politiques commencent à émettre des doutes sur la possibilité de respecter le délai constitutionnel en ce qui concerne les élections. Le gouvernement Sama Lukonde pour sa part, ne cesse de rassurer que la tenue de ces élections est une priorité.

Jephté Kitsita