Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, lors de la 20éme réunion du conseil des ministres du 17 septembre 2021, placé un mot sur l’installation du maire et du maire adjoint de Lumumbaville.
En prévision du rapatriement des reliques de l'ancien premier premier ministre de la
République démocratique du Congo, Patrice Emery Lumumba, programmé pour janvier 2022, le président Tshisekedi a instruit le vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo Okito, de prendre à l’immédiat toutes les dispositions utiles, en collaboration avec les autorités provinciales du Sankuru, afin d’exécuter les ordonnances portant nomination du maire et du maire adjoint de Lumbaville ainsi que celle portant nomination de ses bourgmestres dans les meilleurs délais.
C'est ce que renseigne le compte-rendu du conseil des ministres signé par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, et en même temps porte-parole du gouvernement.
D'après la même source, le maire et son adjoint, ainsi que les bourgmestres, devront tout mettre en œuvre pour préparer la cérémonie de passage des reliques de Lumumba dans cette partie du territoire national.
"Ces derniers auront la tâche de préparer le passage des reliques du Héros National dans cette ville qui porte son nom en marge des hommages que le pays tout entier s’apprête à lui rendre", lit-on dans le compte-rendu.
Pour rappel, le président de la République Tshisekedi avait décidé de reporter toutes les cérémonies et festivités en rapport avec le rapatriement des reliques de Lumumba qui était prévu le 30 juin dernier.
C'est le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui l'avait annoncé aux membres du Gouvernement lors de la 7ème réunion du conseil des ministres du 11 juin de l'année en cours.
"A propos de la célébration du 30 juin 2021 marquée cette année par le retour des restes de Patrice Emery Lumumba. Le chef du Gouvernement a informé le Conseil de la décision du président de la République de reporter, à une date ultérieure, toutes les festivités et cérémonies prévues dans ce cadre", pouvait-on lire dans le compte rendu dudit conseil des ministres.
Cette décision était motivée, d'après la même source, par la troisième vague de la pandémie à Covid-19 qui était, à l'époque, caractérisée par la montée du taux de contamination.
Jephté Kitsita