Le dossier de près d'un million de dollar américain logé dans les comptes de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) continue de défrayer la chronique en République démocratique du Congo.
Dans un communiqué daté du 26 septembre 2021 et parvenu ce lundi à la Rédaction de 7SUR7.CD, l'Inspection Générale des Finances (IGF), persiste et signe que ces fonds constituent une tentative de fraude.
"L’Inspection Générale des Finances qualifie d'irrégulières et de tentatives de fraude les sorties de fonds du Trésor Public dont la FECOFA a été bénéficiaire sans en formuler une demande quelconque", lit-on dans ce communiqué du service de communication de l'IGF.
S'agissant de la réaction du ministre des ministres de Sports, la même source affirme que c'est une simple comédie.
"L'IGF qualifie des simples comédies les communiqués et démentis émanant du ministère des Sports", renchérit le service de communication de l'Inspection Générale des Finances.
Par ailleurs, l'Inspection Générale des Finances, ce service rattaché à la présidence de la République, rassure que tout est mis en œuvre pour retourner ces fonds au Trésor Public.
"L'IGF affirme avoir pris des dispositions pour faire retourner les fonds concernés au Compte Général du Trésor", conclut le chargé de communication de l'IGF.
Pour rappel, le 23 septembre dernier l'IGF avait affirmé avoir intercepté les sommes de 480.000 € et 350.000 USD, soit environ 1 million de dollar américain, dans les comptes bancaires de la Fédération Congolaise de Football Association.
D'après l'IGF, ces fonds ont été logés frauduleusement dans les comptes de la FECOFA par le ministère des Sports et loisirs.
En réaction, le ministre des sports et loisirs, Serge Nkonde, s'était dit indigné par le comportement de l'IGF, au sujet de cette prétendue tentative de détournement de 980.000 $ logés dans les comptes bancaires de la FECOFA.
Serge Nkonde avait invité Jules Alingete de s'abstenir de tout comportement "populiste" de nature à porter gratuitement atteinte à l'honneur et considération des personnes, qui peut à l'avenir lui coûter cher, car, avait-il insisté, personne n'est au-dessus de la loi dans un état de droit.
Jephté Kitsita