Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a reçu mercredi 02 mars 2022 au Palais du peuple à Kinshasa, en République démocratique du Congo, le recteur de l'Université de Kinshasa (UNIKIN), Jean-Marie Kayembe.
Ce dernier était venu solliciter l'implication de la chambre haute du Parlement pour la réhabilitation de certaines infrastructures de son établissement qui sont dans un état de délabrement avancé. Il s'agit, entre autres, de la voirie et des auditoires.
"Le Sénat, c'est la représentation du peuple au plus haut sommet. Je suis venu en ma qualité de recteur de la première née de l'enseignement supérieur et universitaire : UNIKIN, présenter quelques doléances pressantes à l'honorable président du Sénat. Il s'agit, notamment de la vétusté, de la destruction très importante de la voirie de l'université qui risque de nous faire perdre, s'il y a avait encore des pluies diluviennes comme celle de ce jour, une infrastructure acquise il y a plus de 60 ans (...) Je suis venu également auprès de la haute autorité de l'État faire état des conditions aujourd'hui d'études de nos étudiants. Un auditoire ; l'auditoire Laurent Désiré Mze, est dans un état de délabrement, dans un état d'inachèvement pour lequel ce serait totalement irresponsable de le laisser en état où il est aujourd'hui et y admettre des étudiants", a fait remarquer le recteur de l'UNIKIN.
Pour le professeur J-M Kayembe, l'intervention rapide des autorités nationales permettra de prévenir des drames, du type de Matadi-Kibala.
"Nous voulons prévenir d'autres Matadi-Kibala, notamment en pensant à reconstruire correctement les infrastructures électriques mais également donner à nos enfants ici à l'UNIKIN des conditions tant soit peu humaines d'encadrement et d'enseignement. Je suis venu solliciter, c'est un véritable SOS auprès du Parlement pour que ce SOS soit entendu également", a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, salué l'accueil "chaleureux" qui lui a été réservé au Sénat. Pour la suite de son plaidoyer, il s'est dit optimiste. À l'en croire, la "convivialité" avec laquelle il a été reçu par le premier vice-président du Sénat, ne peut que le rassurer.
Prince Mayiro