
L'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), section du Katanga exige la libération "sans condition" du journaliste Kazadi Kamwanya Jeff interpellé depuis le mercredi 13 juillet 2022 par les agents de l'Agence Nationale des Renseignements à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.
Dans une déclaration faite ce jeudi 21 juillet, le vice-président de l'UNPC/Katanga rappelle que le journaliste congolais mérite d'être libéré car, l'autre chevalier de la plume américain arrêté avec le congolais a été libéré il y a deux jours. Gilbert Kyungu qui signe ce document parvenu à 7SUR7.CD précise que le journaliste congolais risque d'être acheminé à la prison de Ndolo ou de Makala.
« Ayant appris que le sujet américain avait été relâché le mardi 19 juillet 2022 de suite de l’implication du gouvernement américain via son ambassade, le comité sectionnaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo/Katanga reste préoccupée du fait que notre confrère congolais Kazadi Kamwanga Jeff qui continue sa détention dans les installations de l’ANR risque d’être acheminé injustement dans la prison de Ndolo ou à Makala », lit-on dans cette correspondance.
Par ailleurs, Gilbert Kyungu rappelle au numéro un de l'Agence Nationale des Renseignements, la libération "sans condition" car, poursuit-il, les droits de l'homme sont les mêmes pour tout le monde.
« Se faisant, l’Union Nationale de la Presse du Congo/Katanga dénonce la politique de deux poids deux mesures et sollicite à l’administrateur général de l’ANR, la libération inconditionnelle du journaliste congolais Kazadi Kamwanga Jeff autant que cela a été fait pour l’américain Nicolas Niarchos car les droits humains sont les mêmes pour les peuples du monde », a-t-il conclu.
Le mercredi 13 juillet dernier, le journaliste Jeff Kazadi et son confrère américain, Nicolas Niarchos, ont été arrêtés à Lubumbashi par les agents de l'ANR pendant qu'ils étaient en train de faire leur travail et transférés un jour après à Kinshasa. Certaines sources proches du dossier indiqueraient que les deux hommes de médias étaient en train d'interroger les miliciens Bakata Katanga qui font souvent les incursions dans cette partie de la République démocratique du Congo.
Patient Lukusa, à Lubumbashi