Félix Tshisekedi à Genève : « Il n’y a plus aujourd’hui dans mon pays, des Congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques »

Lundi 27 février 2023 - 12:47
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Droits tiers

Dans son allocution ce lundi 27 février 2023 à la 52ème session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU à Genève, Félix Tshisekedi a affirmé que depuis son accession à la magistrature suprême de la RDC, il a placé la protection et la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales parmi les priorités de son mandat et de l’action du gouvernement de la République.

À cet effet, le chef de l'État Congolais a fait savoir qu'il a décidé de la fermeture des tous les lieux de détention illégaux et secrets des services de sécurité et des offices de police judicaire, et de la libération de tous les détenus et prisonniers politiques. 

« Il n’y a plus aujourd’hui dans mon pays des Congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques, à ne pas confondre certainement avec des politiciens poursuivis pour infraction de droit commun », a-t-il déclaré. 

En outre, Félix Tshisekedi a souligné qu'il a décidé de la libéralisation des espaces des manifestations publiques, des libertés d’opinion, de pensé et d’information avec pour objectif « plus jamais en RDC des manifestations non violentes réprimées ni des manifestants pacifiques poursuivis et tués même dans les lieux de culte, ainsi que du retour au pays, sans condition, des exilés politiques.

Afin de promouvoir la réconciliation nationale, de panser et de cicatriser, dans la durée, les blessures des guerres et autres marques de l’insécurité à l’Est de la RDC, le Gouvernement de la République, selon le président Tshisekedi, s’attèle à la mise en œuvre d’une justice transitionnelle fondée sur l’éclatement de la vérité, la reconnaissance de la faute commise, la garantie de non-répétition ou vetting, la réparation du préjudice causé et le pardon. 

« Pour ce faire, mon Gouvernement, avec l’appui technique de certains partenaires dont le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme et l’assistance des experts tant nationaux qu’internationaux, a élaboré un avant-projet de loicadre portant dispositions générales applicables à la justice transitionnelle qui sera soumis au Parlement au courant de la session de mars prochain », conclut le chef de l'État. 

Pour rappel, le Conseil des droits de l’homme (CDH) est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde. Il a également pour mission de faire face à des situations de violations des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet. 

Jephté Kitsita

 

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