Le journaliste congolais et consultant en communication, finances Marketing et Management, Guillaume Atatama, plaide à travers un document de 7 pages pour l'amélioration des conditions de voyage des femmes le long du fleuve Congo et ses affluents.
Cette plaidoirie fait suite à une randonnée fluviale effectuée par ce dernier pendant près d'une année dans les villes et provinces avoisinant le fleuve Congo en partant de Kinshasa notamment Bandundu, Kwamouth, Mbandaka, et Mushie au moyen de la balenière.
Avec images à l'appui, ce document explicite les conditions précaires d'ordres sanitaire, sécuritaire, alimentaire et financier imposées aux femmes et autres personnes empruntant cette embarcation comme moyen de transport.
Il s'agit entre autres, du manque d'installation sanitaire de qualité obligeant les femmes à uriner en se couvrant d'un pagne au milieu des passagers, le manque d'un lieu aménagé pour dormir et conserver les marchandises, l'encombrement des passagers et les vols répétitifs.
« Les hommes et les femmes sont entremêlés tous, les uns contre les autres sans une zone d'intimité ; faute d'un support pour s'appuyer certains sont contraints de se poser sur des sacs de sel, de ciment, de soude caustique en utilisant des simples vêtements pour atténuer les réactions chimiques ; le corps reste immobile pendant des longues heures étant donné que les navettes sont fustigees de peur que l'on piétine les autres ou susciter un mouvement de balancement souvent à l'origine des accidents divers », lit-on dans ce document.
Pour améliorer les conditions dont il parle dans ce récit, Guillaume Atatama propose une alternative caractérisée par la mise en circulation d'un flot de plusieurs bateaux à passagers tel qu'experimenté dans plusieurs pays du monde.
Christel Insiwe