Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Augustin Kabuya a, au cours d’une matinée politique ce dimanche 2 juillet 2023, appelé tous les cadres et combattants à affûter leurs armes pour sortir vainqueurs des élections générales de décembre.
Se montrant plus rassurant quant au triomphe de sa famille politique, A. Kabuya a rassuré que l’UDPS va payer la caution d’au moins 90% de ses candidats.
« Nous avons notre stratégie. Moi en tant que secrétaire général, je me vois dans l’obligation de prêcher, de présenter et de défendre les nôtres. Ne craignez rien, nous partons à ce combat en tant que favoris, parce que nous nous sommes préparés. Je vous rassure que 90% de nos candidats seront pris en charge. Tous les moyens sont déjà mis à notre disposition », a-t-il rassuré.
Le secrétaire général du parti présidentiel a aussi profité de l’occasion pour exhorter les membres qui vont représenter le parti à faire preuve de loyauté.
« J’aimerais vous dire ceci, demain si on vote pour vous, ne soyez pas arrogants, ne soyez pas orgueilleux, puisque nous sommes ici en train de mouiller nos maillots pour vous. Ce n’est pas facile. Soyez courtois avec le parti, car c’est le parti qui vous aligne, c’est le parti qui nous permet de convaincre les combattants à vous donner leurs voix. Nous ne voulons pas que lorsque vous serez élus, vous nous brandissez vos diplômes, vous nous dites que c’est grâce à vos moyens propres », s’est exprimé Augustin Kabuya.
Dans la foulée, le SG de l’UDPS a appelé tous les membres du parti à promouvoir la discipline et à jouer chacun sa partition. A. Kabuya a également exhorté les militants à ne pas faire pression et à ne pas indisposés les élus du parti.
Par ailleurs, Augustin Kabuya a fait savoir que son choix d’être candidat à Kinshasa plutôt qu’à l’intérieur du pays se justifie par le fait qu’il est dans l’obligation d’être plus présent pour le parti et surveiller de plus près le « système de jeu politique ».
Pour rappel, en 2006, l’UDPS avait boycotté les élections. En 2011, Elle avait aligné 394 candidats sur 500 mandats à prendre, dont la majorité n’avait pas de quoi faire campagne. En 2018, 377 ont concouru presque dans les mêmes conditions de 2011.
Christian Dimanyayi