L'Ordre supérieur épiscopal du Congo (OSEC) dirigé par l'archevêque et docteur Léonard Matebwe Lambalamba a invité les chrétiens de toutes les églises et les hommes politiques qui sont candidats à cesser les agitations qui risquent de créer la crise en République démocratique du Congo à l'approche des élections de décembre 2023.
Dans un message rendu public le lundi 24 juillet 2023 lors du colloque international organisé à Kinshasa, l'OSEC en partenariat avec le Rassemblement des enfants de Dieu pour la transformation du Congo (REDTCO) dit vouloir apporter aussi un soutien financier à tous les candidats chrétiens et politiques, enfants de Dieu, pour leurs campagnes électorales. Un soutien qui aura lieu lors d'une formation qui aura à Lubumbashi du 8 au 13 juillet prochains et dans les prochains jours à Kinshasa.
"Dans le souci d'avoir une nouvelle classe politique qui sera animée par les enfants de Dieu enfin de sortir le pays du gouffre où il se trouve, les États-Unis d'Amérique, l'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo en partenariat avec l'OSEC et le REDTCO ASBL (Rassemblement des enfants de Dieu pour la Transformation du Congo) organisent un atelier de formation des candidats enfants de Dieu de toute tendance politique confondue du 8 au 13 août 2023 à Lubumbashi. Et un autre sera organisé ici à Kinshasa incessamment après la clôture de celui-ci. A cet effet, un soutien financier est prévu pour tout candidat qui manque des moyens pour battre campagne", a écrit le président général de l'OSEC, l'archevêque Léonard Matebwe Lambalamba dans une déclaration dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mardi.
Dans la foulée, en suivant l'actualité politique au pays où certaines personnalités voudraient le dialogue pour se partager le pouvoir, les évêques de l'Ordre supérieur épiscopal du Congo ont appelé les confessions religieuses et les politiciens de cesser ces agitations qui risquent d'embraser la RDC.
Ils souhaitent, dans leur déclaration, que le message de paix et cohésion nationale puisse être enseigné surtout pendant cette période des élections.
"L'OSEC invite toutes les confessions religieuses et la classe politique à cesser les agitations qui peuvent embraser le pays mais à prêcher un message de paix, d'amour pour consolider l'unité et la cohésion nationale surtout dans cette période préélectorale", a-t-il insisté.
Et de poursuivre : "Dans l'esprit de consolider la légitimité des institutions de la République et de leurs animateurs, l'OSEC estimé que la démarche d'organiser un dialogue national en vue d'une transition qui déboucherait à un partage du pouvoir entreprise par certains patriotiques est inopportun étant donné que depuis l'indépendance de notre pays jusqu'à ce jour, plusieurs dialogues ont été convoqués et que ces derniers n'ont jamais été pour l'intérêt du souverain primaire, la population".
Dans la foulée, le président général de l'OSEC a aussi invité le gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde à donner tous les moyens nécessaires à la CENI pour organiser dans le délai les élections à venir.
"L'OSEC encourage tous les acteurs politiques sans exception de leurs tendances politiques à aller aux élections conformément aux calendriers de la CENI et au délai constitutionnel. A cet effet, l'Ordre Supérieur Épiscopal du Congo, au regard du dépôt des candidatures en cours, invite le gouvernement de la République à mettre tous les moyens financiers, matériels et sécuritaires à la disposition de la CENI pour lui permettre d'organiser des élections libres, transparentes et inclusives dans le délai constitutionnel", a conclu l'archevêque et docteur Léonard Matebwe Lambalamba.
Il est à rappeler que dans son dernier message rendu public le mardi 18 juillet dernier, l'archevêque et docteur Léonard Matebwe Lambalamba avait condamné avec "véhémence l'assassinat odieux et ignoble" de l'ancien ministre des Transports et Voies de communication, Chérubin Okende.
L'Ordre Supérieur Épiscopal du Congo avait même exigé une justice indépendante, juste et impartiale afin que tous les auteurs intellectuels et matériels de cet acte inhumain puissent subir la rigueur de la loi.
Patient Lukusa, à Lubumbashi