Le camp Katumbi ne va pas saisir la Cour constitutionnelle en contestation des résultats des élections du 20 décembre dernier. Il considère la Haute Cour comme le dernier maillot de l’axe du mal dans le cadre de l’organisation de ces scrutins.
Dans une vidéo qui circule sur la toile, ce mercredi, le porte-parole du candidat président numéro 3 affirme que saisir la Cour constitutionnelle pour contester les résultats des élections, permettra de blanchir la fraude électorale.
« Toutes les organisations chargées du processus électoral ne sont présidées que par des éléments appartenant à la tribu de M. Félix Tshisekedi. La Cour constitutionnelle est le dernier maillot de l’axe du mal et constitue le prolongement de la machine mise en place par le régime pour son maintien au pouvoir. La Cour constitutionnelle ne pourra que consacrer la fraude orchestrée en amont. Recourir à elle lui permettra de blanchir la fraude de M. Kadima et jouer pleinement son rôle dans l’axe du mal contre les vraies élections », a déclaré Olivier Kamitatu.
Selon lui, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a planifié et organisé un chaos qui ne pourra jamais être annulé par la Cour constitutionnelle, déjà trop décriée dans son fonctionnement et surtout pour son président.
En plus, a-t-il fait remarquer, le président de la Haute Cour, Dieudonné Kamuleta, a déjà donné sa position sur l’organisation des élections, en saluant la qualité du travail abattu par la Centrale électorale. Le camp Katumbi persiste et signe qu’il faut tout simplement annuler les élections.
« Il faut tout simplement annuler ces élections. Il y a impérieuse nécessité pour tout le monde de continuer à démontrer toute la fraude qui discrédit foncièrement ce processus mafieux qui n’aura été qu’un gouffre financier de plus de 1,2 milliards divertis entre les copains », a souligné Olivier Kamitatu avant d’appeler à l’application de l’article 64 par la population.
Cette sortie médiatique du porte-parole de Moïse Katumbi intervient après le briefing presse du mardi durant lequel le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, avait appelé les parties prenantes au processus électoral à saisir les instances judiciaires concernées en cas de contestation des résultats, au lieu de planifier des marches pour semer le chaos dans le pays.
Prince Mayiro