Ouverts le lundi 5 février, les travaux du forum minier international Mining Indaba 2024 se sont clôturés ce jeudi 8 février. Parmi les établissements publics de la RDC qui ont pris part active à ces assises figurent le Cadastre minier ( CAMI).
Dans une dépêche parvenue à notre rédaction, la cellule de communication de cet établissement rapporte combien la délégation du CAMI, conduite par son directeur général Popol Mabolia, a vendu les avantages d'investir dans le secteur minier congolais.
À l'en croire, dans les travaux en panels, comme dans les échanges business to business, le directeur général de CAMI et son équipe ont présenté le potentiel minier de la RDC, surtout les réformes menées par le pays ces dernières années pour réduire sensiblement les tracasseries dans le secteur.
La source indique que le CAMI a positionné la RDC comme un pays solution. Il a rappelé que ce pays détient 50% des réserves de métaux stratégiques qui jouent un rôle majeur dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, avec notamment la capacité de fabriquer les batteries et véhicules électriques à moindres frais.
Selon la source, la participation de CAMI à Mining Indaba 2024 a surtout été l'occasion de vulgariser le Code minier congolais de 2002, tel que révisé en 2018 ; de parler de ses innovations parmi lesquelles la dotation de 03% des chiffres d'affaires des entreprises minières au financement du développement local.
Pour le CAMI, participer à cette édition de Mining Indaba 2024 aux côtés d’autres services tels que le CEEC, le SAEMAPE, le FOMIN et la CTCPM a été une opportunité qui a permis à ses experts d’interagir avec le public pour présenter les missions de gestion du domaine cadastral et apporter leur expertise technique sur les différentes thématiques et questions abordées par les visiteurs du stand de la RDC.
Soulignons que la RDC a mis en place, au cours de cette édition de Mining Indaba 2024,un stand imposant qui présentait de manière exhaustive son secteur minier. Selon la dépêche, ce lieu d'exposition où étaient centralisés tous les services concernés était plein de monde durant toute la durée des assises.
La délégation de la RDC dans son ensemble était conduite par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, suivi de la ministre des Mines, d'autres ministres sectoriels et des cadres d'entreprises et de services publics impliqués.
L'un des points forts de ces asssises est la signature de la charte de création du Groupe de stratégie pour les minéraux en Afrique, qui portera désormais la voix des ministères africains des Mines pour la promotion des stratégies de développement.
Dans les différents panels, des ministres des Mines ont mis en lumière la nécessité des échanges entre les secteurs publics et privés afin de favoriser le développement du secteur minier mondial.
ODN