Les forces vives de la société civile du Sud-Kivu exigent le remplacement du commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise, le général Roger Isiyo.
Dans une déclaration parvenue à 7SUR7.CD le jeudi 11 avril, les forces vives de la société civile du Sud-Kivu regrettent de constater que le commissaire provincial de la police n'a entamé aucune recherche de solution face aux tracasseries dont sont souvent victimes les usagers des routes de la part des éléments de la Police de circulation routière.
Selon cette déclaration portée par le bureau de coordination de la société civile, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), la synergie des mouvements citoyens TUJENGE CONGO et les associations des transporteurs, des éléments de la PCR imposent des amandes exorbitantes qui chutent dans les poches des individus et non dans le trésor public.
"Rien n'a été pris comme mesure adéquate par le commissaire divisionnaire de la police pour améliorer la situation, au contraire la situation n'a fait qu'empirer. Nous continuons à constater de la part de l'autorité policière en province une attitude de mépris, d'arrogance et une absence totale d'écoute. Il n'a pris aucune initiative pour répondre aux préoccupations soulevées par les forces vives, ni déclencher un dialogue social avec les forces vives", peut-on lire dans cette déclaration.
Les forces vives du Sud-Kivu dénonce également la pléthore des agents de la police de circulation routière aux différents postes alors que dans d'autres unités, il y a carence d'éléments, la multiplicité des postes de contrôle et des pratiques de plusieurs amendes exorbitantes.
Joint par 7SUR7.CD, le Général Roger Isiyo parle d'une société civile politisée.
"Est-ce que la police peut demander le remplacement d'un président d'une branche de la société civile politisée ? Je ne sais pas si les responsables de la police sont nommés selon les caprices d'une branche de société civile inféodée", a-t-il déclaré.
Il sied de signaler que le transport en commun a été paralysée pendant 3 jours dans la ville de Bukavu depuis mardi dernier, sur appel de la société civile. Les véhicules de transport en commun et taxis motos n'étaient pas visibles sur les artères de la ville et dans d'autres coins de la province.
Déogratias Cubaka, à Bukavu