Candidat sénateur au Kasaï, le professeur Evariste Boshab dénonce une campagne de "diabolisation" contre sa personne dans les réseaux sociaux.
Dans une mise au point faite vendredi 26 avril 2024, Evariste Boshab fait savoir que la vidéo devenue virale et qui circule dans les réseaux sociaux, l'impliquant dans la corruption ne lui appartient pas.
Il dit avoir saisi la justice pour que tous ceux qui propagent ces images répondent de leurs actes.
"Ils ont monté des images d'un amateurisme diabolique dans le seul but de me discréditer auprès des grands électeurs. Ils sont candidats sénateurs et pensent que pour gagner cette épreuve, ils doivent rééditer leur exploit de la députation nationale. Malheureusement, pour eux, leur haine à mon égard est telle qu'ils ont perdu tout esprit critique et leur piège s'est refermé sur eux-mêmes. J'ai saisi la justice qui fait son travail. À part la haine et le mensonge, ils n'ont aucun projet capable de reconstituer les populations du Kasaï pour créer le bonheur collectif", a déclaré Evariste Boshab.
Il sollicite, par ailleurs, les suffrages auprès des grands électeurs, qui sont les députés provinciaux, et demande à la population de dépasser toutes les querelles.
"Je vous demande de m’accorder massivement vos suffrages parce qu’ ensemble, nous irons loin dans la défense de l’intérêt de notre province, pour faire échec aux vendeurs du vent, qui n’ont pour projet que la haine et la médisance. Faites le parce que notre province a besoin d’envoyer au sénat, les personnalités bien pétries et expérimentées dans la gestion de la chose publique. Je vous exhorte à dépasser toutes nos querelles internes pour démontrer que le Kasaï est déterminé à marquer un pas nouveau", a-t-il lancé.
Dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, l'on voit une personne entrain de donner des enveloppes à deux autres. Ceux qui propagent cette vidéo l'attribue au candidat sénateur Evariste Boshab, qui selon eux, serait entrain de corrompre les députés provinciaux pour son élection comme sénateur au Kasaï. Toutefois, les visages de ces personnes ne sont pas connus au Kasaï.
Fabien Ngueshe, à Tshikapa