La structure Zawadi appuyée par l'ambassade du Cameroun, Onu-Femmes et autres partenaires, a organisé le mercredi 31 juillet 2024 une conférence à l'Institut supérieur de pédagogie (ISP/Gombe) à Kinshasa en marge de la journée internationale de la femme africaine (JIFA), célébrée sous le thème "Investir dans la femme africaine, accélérer le rythme dans la société".
Comme chaque année, cette journée dénommée "Mwana Muke Waki Africa" ou la femme africaine, avait pour but de sensibiliser la jeunesse estudiantine sur les valeurs africaines, à en croire Gift Gloria présidente de Zawadi.
" L'initiative de cet événement, c'était la sensibilisation, le réveil des jeunes filles", "a-t-elle dit.
Le représentant de l'Onu-Femmes, à cette activité, a invité le gouvernement à investir dans la femme et la jeune fille en vue d'accélérer le progrès sociétal.
" Cette journée internationale de la femme africaine nous exige tous de pouvoir mutualiser nos efforts communs afin d'accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles, maillot axial de l'économie africaine en général et de l'économie congolaise en particulier. Ceci nous pousse à faire un plaidoyer à l'endroit du gouvernement congolais de la nécessité urgente de donner la priorité des investissements en faveur des femmes et des filles en vue d'accélérer le progrès dans nos sociétés en matière d'équité et d'égalité des sexes", a indiqué le représentant de l'Onu-Femmes à cette activité.
La ministre du Genre famille et enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, clôturant l'activité, a rappelé que la JIFA est la seule journée internationale initiée par une femme africaine, notamment la malienne Awa Keïta, avant d'inviter les étudiantes à revêtir les valeurs de la femme africaine.
" Une femme africaine, c'est une femme qui a le respect d'elle-même, de ses parents, de ses aînés. Pour construire ce pays, nous devons le faire sur un socle qui est le nôtre", a-t-elle déclaré.
La structure Zawadi a organisé du 29 au 31 juillet des journées de sensibilisation en faveur des étudiantes de l'ISAM (institut supérieur des arts et métiers) et celles de l'ISP/Gombe pour mettre en valeur la femme et la culture africaine.
Ces trois journées étaient ponctuées par des témoignages de parcours des femmes leaders, domaines confondus, et l'exposition des stands contenant des produits alimentaires et autres.
Christel Insiwe