L'inspection général des finances, IGF sous la direction de son chef de service, Jules Alingete Key a sû implémenter peu à peu la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique en république démocratique du Congo, telle que voulue par le Président, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à son accession à la magistrature en janvier 2019.
Dans une mise au point mentionnée dans une note publiée jeudi 22 août, l'IGF rappelle à l'opinion nationale l'instruction reçue par son chef de service, de la part du Chef de l'État dans le cadre de la redynamisation de ce service attaché à la Présidence de la République.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui était scandalisé à son arrivée au pouvour, par l'ampleur de la corruption qui eu domicile dans la gestion entre autres, des finances publique.
"En conséquence, il a instruit l’Inspection Générale des Finances (IGF) de s’attaquer à la corruption, un mal qui plombe les finances publiques depuis des années. Implémenter la bonne gouvernance requiert la mise en œuvre des moyens et des normes qui visent la transparence dans la gestion de la chose publique, l’obligation de redevabilité, la conformité des actes aux normes légales et règlementaires établies", peut-on lire dans le document.
Aussitôt, Jules Alingete à épinglé sept (7)maux qui ont gangrené le mode de gestion de la chose publique, caractérisée par un environnement désastreux de gestion des finances publiques et peu attractif pour l’investissement privé, à savoir :
1. L’incivisme fiscal généralisé du congolais qui se bat bec et ongles pour se soustraire à l’impôt. Des personnes physiques et des sociétés peaufinent toutes sortes de stratégies pour échapper aux obligations fiscales ;
2. La collusion entre des agents de l’État et des assujettis aux impôts et taxes qui enfoncent l’administration publique financière dans une fraude démesurée et un coulage des recettes érigé en un système mafieux organisé ;
3. La procédure sur les marchés publics qui n’est pas respectée : le gré-à-gré avec ou sans avis des organes attitrés, demeure le mode par excellence d’attribution des marchés ;
4. Le recours abusif aux exonérations fiscales, douanières et parafiscales qui impactent négativement les ressources publiques notamment, le manque à gagner enregistré par la DGDA sur la période allant du 1er janvier 2017 au 17 août 2020, évalué par cette régie à l’équivalent de 3.688.353.326 USD ;
5. Les tracasseries administratives répétitives qui handicapent les projets de création d’entreprise ;
6. Le paiement des droits et avantages indus qui ont ruiné pratiquement les entreprises et établissements publics ;
7. Le recours permanent à la procédure de paiement en urgence qui saigne inlassablement le trésor public et dépouille la comptabilité publique de toute sa substance.
Créée le 15 septembre 1987, par ordonnance présidentielle, modifiée et complétée par le Décret n° 034-B/2003 du 18 mars 2003, l’Inspection générale des finances, (IGF)L'IGF a pour missions : de vérifier, contrôler, assurer l'audit technique, administratif, financier et comptable, à priori et à posteriori, sur l'ensemble de l'Administration Publique Nationale; d'étudier toutes questions, d'exécuter toute mission relative aux finances publiques.
Murphy Fika