La ministre de l’Enseignement supérieur
et universitaire, ESU, Marie-Thérèse Sombo Ayanne a, au cours du conseil des ministres du vendredi 23 août dernier, présidé par le chef de l'État, Félix Tshisekedi, souligné la nécessité de remodeler son sous-secteur en vue de la sauvegarde des intérêts éducatifs dans un système performant, inclusif et équitable.
Au cours de son intervention portant sur les tensions qui s’observent dans plusieurs établissements de l’Enseignement
supérieur et universitaire du pays, principalement dans la ville de Kinshasa, la ministre de l'ESU a indiqué que cela va porter sur un réaménagement technique
dans les organes de gestion ainsi que sur les réajustements nécessaires au niveau
des institutions académiques relatives à la gestion rationnelle des
établissements.
À l'en croire, pas mal de facteurs sont à la base de cette situation, entre autres, l'instrumentalisation des étudiants par des personnes non-autrement identifiées.
" Plusieurs facteurs sont à la base de ces agitations, notamment : les querelles intestines liées aux accusations de mégestion ; le climat malsain qui règne au sein de différents comités de gestion ; l'instrumentalisation des étudiants et du personnel par des personnes non autrement identifiées, les revendications syndicales intempestives et la radicalisation des positions du personnel conduisant à des manifestations de protestation", a-t-elle renseigné.
En outre, Marie-Thérèse Sombo Ayanne a également fustigé l'utilisation des fonds provenant des contributions des parents au titre des frais académiques qui est, à l'en croire, devenue la source des conflits entre les membres des comités de gestion dans ce secteur.
Dans sa conclusion, elle a rappelé au Conseil l’urgence de tenir compte des conditions socio-professionnelles des membres du personnel de l’enseignement supérieur et universitaire.
Le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi et la Première-ministre, Judith Suminwa Tuluka ont, quant à eux, pris acte de cette note d’information.
Murphy Fika