Dans une déclaration le 4 septembre 2024, l'Eglise du Christ au Congo (ECC), dit être profondément choquée par la proportion qu'atteint le non- respect de la dignité de la vie humaine en RDC. L’ECC affirme qu’elle croit fermement que l'État congolais a le devoir sacré de protéger la vie des citoyens sans distinction.
Dans la foulée, l'ECC rappelle qu’elle a lancé un appel pathétique le 30 juin 2024 aux fils et filles du pays, dirigeants et dirigés, pour s'asseoir autour d'une table et réfléchir ensemble sur les causes profondes qui menacent sévèrement le devenir commun, retardent le développement du Congo, occasionnent les massacres et les exactions qui se multiplient parmi les populations congolaises.
« L'ECC déplore, outre les différents massacres opérés de manière répétitive depuis plus d'une année sans une issue judiciaire claire, le carnage des plusieurs prisonniers dans le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) dans la nuit du 01 au 02 septembre 2024 », lit-on dans cette déclaration signée par le révérend André Bokundoa, président national de l’ECC.
Par ailleurs, l'ECC interpelle les autorités politico-administratives sur la proportion qu'atteignent les crimes et la violation des droits humains en RDC, appelant ainsi à l'ouverture des enquêtes sérieuses pour tous les crimes scandaleux qui s'observent sous l'autorité de l'Etat congolais.
En outre, l'ECC rassure qu’elle est disposée à accompagner les efforts du Gouvernement congolais dans la politique de prévention des droits de l'homme en RDC et présente ses condoléances aux familles éplorées.
Jephté Kitsita