Carnage à Makala : la société civile de la Lomami parle "d'un complot démoniaque" contre Constant Mutamba

Vendredi 6 septembre 2024 - 12:51
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Le cadre de concertation provinciale de la société civile de Lomami dit condamner "avec sa dernière énergie" ce qu'il qualifie de "démoniaque complot", monté contre le ministre d'État, ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga.

Ce, après 48 heures de la tentative de l'évasion signalée à la prison centrale de Makala, aussi bien la visite orchestrée par des inconnus la nuit de dimanche au lundi 2 septembre 2024, dans le cabinet du ministère de la Justice à Kinshasa.

Dieudonné Ngoyi Kiuma, président du cadre de concertation de la société civile de Lomami, est sorti de son silence pour qualifier ces actes d'acharnement et haine, contre sa dignité.

"Le cadre de concertation de la société civile de Lomami, condamne avec sa dernière énergie le comportement, de certains politiciens qui, au lieu de soutenir le ministre Constant Mutamba dans les réformes et innovations initiées par lui, veulent développer en eux l'esprit d'acharnement et de haine qui ne profite pas à la population congolaise", a indiqué Dieudonné Ngoyi Kiuma.

Il s'insurge également contre le député national, Berthos Kabey Diyal, élu du territoire de Luilu, qui a adressé une question orale à Constant Mutamba, "alors qu'il n'est pas du domaine de la sécurité".

"C'est le cas d'un honorable député national élu de Luilu, qui fait le problème à Constant Mutamba, bien que ministre de la Justice et garde des Sceaux, bien que les maisons pénitentiaires relèvent de son secteur, mais le drame qui a eu lieu est du secteur de la sécurité. Est-ce qu'une confusion ou manque de la maîtrise d'attribution de ministères ou encore un sabotage de la division du chef de l'État ?", s'est-il interrogé.

Pour lui, la question orale adressée à Constant Mutamba devrait concerner le ministère de la Défense et/ou de l'Intérieur, afin qu'il donne des bonnes explications quant au carnage à Makala, et non au ministre de la Justice.

Benjamin Kambadi, à Kabinda

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