Plus de 1.000 déplacés de guerre qui ont fui les récentes attaques des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) ayant ciblé les villages Madududu et Bahaha en chefferie de Babila-Bakwanza sur la RN4, axe Komanda-Mambasa, vivent sans assistance humanitaire hors du site de déplacés.
Ces statistiques ont été livrées à la presse, le dimanche 15 septembre dernier, par Justin Apekako, coordonnateur « des déplacés hors site » de Mambasa à l'issue d'une assemblée tenue après leur identification.
Il lance un cri d'alarme aux autorités compétentes de venir en aide à ces déplacés qui ne savent à quel saint se vouer vu qu'ils sont abandonnés à leur triste sort.
« Après les attaques des villages Madududu et Bahaha (par les ADF, ndlr) plusieurs personnes se sont dirigées vers Mambasa-Centre, craignant pour leur sécurité. Aujourd'hui, nous comptabilisons plus de 1000 personnes qui vivent hors site qui vivent dans des conditions inhumaines. Nous appelons toutes les couches à venir aux rescousses de ces démunis », a-t-il déclaré.
Pour rappel, 6 personnes ont été tuées, le 26 août dernier, au village Bahaha, chef-lieu de la chefferie des Babila-Bakwanza. Ce, par les rebelles ADF. Outre ces dégâts humains, une église et un centre de santé ont été incendiés lors de cette dernière attaque rebelle.
Joël Losinu, à Komanda