Dans le territoire de Yahuma, en province de la Tshopo, des tensions s'élèvent depuis la nuit du 31 décembre 2024, entre les communautés des villages Bolembe et Yalombuka où des populations s'affrontent jusqu'à nos jours, causant la perte en vies humaines et d'énormes dégâts matériels départs et d'autres.
À la veille du Nouvel An, on apprend, de l'administrateur du territoire de Yahuma, qu'un jeune homme en état d'ébriété venu de Bolembe s'est livré à provoquer des habitants du village voisin de Yalombuka.
Pendant qu'il rentrait dans sa localité, poursuit-il, il est tombé dans un caniveau au cours de la route, laissant croire aux passants qu'il serait mort. Alertés, des jeunes du village Bolembe sont venus revendiquer le leur, ce qui était à la base des échauffourées entre les deux parties.
Joint par 7SUR7.CD, ce dimanche 5 janvier 2025, Joseph Marie Au-Revoir Intenafango Nkoy, administrateur du territoire précité précise que la situation est jusqu'à présent tendue, des jeunes de ces deux villages ont érigé des barricades et le bilan serait lourd.
D'après l'administrateur du territoire de Yahuma, qui a déjà alerté le gouvernement provincial sur ces incidents, les deux parties utilisent des armes blanches pour s'entretuer.
"Il est nécessaire que les outils de sécurité soient déployés dans la région pour stopper cette forme d'insécurité", conseil-t-il.
Et de poursuivre : "Ce bilan de huit morts peut être provisoire. Nous attendons le nombre des blessés et pour prélever le nombre exact, il y a encore des difficultés, car les blessés de Bolembe partent vers Liango et un autre centre de santé, la population a érigé des barrières, pas moyen de compter. Du côté de Yalombuka, on parle de plusieurs blessés à l'hôpital général ".
Par ailleurs, des sources concordantes révèlent l'incendie d'une centaine de maisons dans les deux parties, et un déplacement massif des villageois.
Il est à préciser que depuis la belle-lurette, des habitants de ces deux villages cohabitaient ensemble. Cet incident nécessite l'implication du gouvernement provincial tant national pour baisser les tensions.
Reagan Bin Kakani, à Durba