Kinshasa : Envol sollicite l’implication du ministre de la Justice pour la libération de Merdi Mazengo (Mémorandum)

Vendredi 7 mars 2025 - 15:33
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La coordination du parti ENVOL a exprimé son énième indignation face à la détention « arbitraire et injustifiée », depuis plus de 100 jours à la prison centrale de Makala, du président sectionnaire d'ENVOL au quartier Camp Luka, Merdi Mazengo, « orchestrée par le vice-ministre de la Justice », Samuel Mbemba Kabuya Tanda.

Cette indignation est contenue dans un mémorandum transmis à la rédaction de 7SUR7.CD jeudi 6 mars 2025.

Selon le parti ENVOL, Samuel Mbemba manipule la police et la justice contre ses membres, en violation flagrante de toutes les procédures légales qui régissent les lois de la RDC.

« Il est particulièrement préoccupant de constater que monsieur Samuel Kabuya continue d'instrumentaliser les institutions publiques pour des objectifs purement politiques. En premier lieu, il a abusé de son influence pour mobiliser de manière illégale la police du sous-commissariat de Camp Luka, afin d'intimider et d'arrêter monsieur Merdi Mazengo. Par la suite, il a manipulé le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe et a organisé un convoi spécial de notre compagnon à la prison centrale de MAKALA pour le persécuter, en transformant ainsi la justice en un outil d'humiliation et de répression à l'encontre de son adversaire politique. Monsieur Merdi Mazengo, militant résolument engagé pour les valeurs démocratiques, est maintenu jusqu'à ce jour à la prison par le vouloir du tout-puissant Vice-Ministre, en violation flagrante de toutes les procédures légales qui régissent les lois de la RDC », lit-on dans ce document.

Par ailleurs, ENVOL sollicite l'implication personnelle et empressée du ministre de la Justice pour parvenir à la libération de Merdi Mazengo « comme tous les autres ».

Le parti ENVOL a souligné la nécessité pour la Justice de la République Démocratique du Congo (RDC) de retrouver son rôle de gardienne de l'équité et de la dignité humaine, afin qu’elle cesse d'être « un outil de répression politique ».

Grâce Kenye