Un accident de la circulation a endeuillé la ville de Lubumbashi dans la matinée de ce mercredi 16 avril 2025 sur l’avenue Sendwe, à hauteur du Camp major Vangu, à seulement quelques dizaines de mètres du centre-ville.
Selon plusieurs témoins, un minibus de marque Hiace, immatriculé 2901AV/05, a quitté la chaussée à vive allure, terminant sa course tragique dans les rails et sur des étals de marchands installés le long de cette voie très fréquentée. Le véhicule de transport en commun roulait à une vitesse excessive lorsqu’il a perdu le contrôle.
D'après Patrick Kafwimbi, maire de la ville de Lubumbashi, contacté par 7SUR7.CD, le choc a été d’une violence inouïe, causant plusieurs pertes en vies humaines.
« Jusque-là, on a un bilan de 8 morts. À la base, le chauffeur a déclaré avoir perdu ses plaquettes de freins. Comme il roulait à vive allure, il a dirigé son véhicule vers la voie ferrée et, malheureusement, il a causé ces décès », a-t-il expliqué.
Et d'ajouter : « Ce chauffeur a lui-même affirmé qu’il n’était pas poursuivi par les agents de l’ordre, contrairement à ce que certaines personnes prétendent. Voilà pourquoi il est nécessaire de faire le contrôle technique des véhicules ».
À l’hôpital général Janson Sendwe, où plusieurs blessés ont été transférés d’urgence, le personnel soignant est encore sous le choc. Le Dr Foreman Mabala, directeur général de l’établissement, a confirmé le décès de 4 personnes sur les 10 admises aux urgences.
« Nous, nous avons constaté 4 décès et les 6 autres sont des blessés. Deux sont en train d’être opérés. Pour d’autres corps, il est possible qu’ils aient été amenés directement à la morgue, qui ne relève pas de ma direction. Parmi les blessés, il y a un enfant de moins de 3 ans », a-t-il précisé à 7SUR7.CD.
Selon les dernières informations, le chauffeur du minibus a été arrêté pour les besoins de l’enquête. Dans un communiqué officiel, le maire de Lubumbashi a précisé que le véhicule avait percuté au moins 15 personnes, dont 12 ont été blessées.
Cet accident relance le débat sur le respect du code de la route, l’entretien technique des véhicules en circulation et la sécurisation des abords de certaines artères urbaines où commerçants et piétons cohabitent dangereusement avec une circulation de plus en plus anarchique.
Patient Lukusa, à Lubumbashi