
Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région du Sankuru ont laissé derrière elles un sillage de destruction et de désolation, que ça soit à Lusambo, chef-lieu de la province, encore moins, dans le territoire de Lodja.
Les autorités locales parlent de plusieurs maisons d'habitation détruites, les toitures d'écoles emportées, les églises et les routes devenues impraticables.
Face à l’ampleur des dégâts, la société civile locale, conduite par Jean Paul Djadi, appelle à une mobilisation urgente pour venir en aide aux populations sinistrées.
« Les pluies ont emporté bien plus que des toits : elles ont brisé des vies, détruit des foyers, et paralysé notre quotidien », déplore Jean-Paul Djadi qui s'est confié à 7SUR7.CD ce mercredi 2 juillet 2025.
Selon lui, les conséquences sont visibles partout : des maisons d’habitation détruites, des toitures d’écoles emportées par le vent et des murs d’églises effondrés témoignent de la violence des intempéries.
Tout en insistant sur l'aide à apporter aux sinistrés, il souligne la nécessité de stabiliser les routes pour faciliter la circulation des produits agricoles qui font vivre la population locale.
Le maire de la ville de Lusambo qui s'était confié à 7SUR7.CD lançait le message d'appel à l'aide, expliquant le manque de fonds par la mairie pour répondre efficacement à cette situation.
Il sied de rappeler que, au-delà des dégâts matériels, cette catastrophe naturelle met en lumière la vulnérabilité des populations face aux changements climatiques et à l’absence d’infrastructures résilientes dans la région.
Alain Saveur Makoba, à Kananga